Pour Jean-Claude Juncker, l’accord passé quant au Brexit est le meilleur possible. (Photo: Shutterstock)

Pour Jean-Claude Juncker, l’accord passé quant au Brexit est le meilleur possible. (Photo: Shutterstock)

Le président de la Commission européenne a eu un premier échange téléphonique avec Boris Johnson, nouveau premier ministre britannique. À cette occasion, il lui a rappelé que l’Union ne renégocierait pas l’accord passé avec Theresa May quant aux modalités du Brexit.

Pour nombre d’observateurs, un «hard Brexit», soit un départ sans accord du Royaume-Uni de l’Union européenne,  est inéluctable.  La date butoir du 31 octobre pourrait donc bien être celle d’un départ britannique aux conséquences néfastes.

, a en effet déclaré que devait être renégocié. , notamment en ce qui concerne le «backstop», le fameux filet de sécurité à la frontière irlandaise.

, président de la Commission, lui a indiqué lors d’un premier appel téléphonique «que l’accord passé était le meilleur et le seul possible», comme l’a indiqué la porte-parole en chef de la Commission.

Il est hors de question pour les Européens de revenir dessus. Mais la porte reste ouverte pour retravailler la déclaration politique qui encadrera le traité.

Pas le choix de l’Union européenne

Pour sa part, Michel Barnier, négociateur en chef de l’accord de Brexit pour l’UE, a indiqué par mail aux 27 États membres que «les demandes britanniques étaient inacceptables». Une «absence d’accord ne sera jamais le choix de l’UE, mais nous devons tous être prêts pour tous les scénarios», a-t-il insisté. «Je note les nombreuses et vives réactions à ce discours à la Chambre des communes. Dans ce contexte, nous devons suivre attentivement les nouvelles réactions et évolutions politiques et économiques au Royaume-Uni à la suite de ce discours.»