Boris Johnson, en 2017. (Photo: Shutterstock)

Boris Johnson, en 2017. (Photo: Shutterstock)

Boris Johnson a gagné son duel face à Jeremy Hunt dans le scrutin interne au Parti conservateur, qui lui semblait toutefois acquis. L’ancien maire de Londres va devenir le chef de son camp et surtout le locataire du 10 Downing Street.

Le vote était sans suspens. Boris Johnson a été officiellement choisi par les représentants de son camp, le Parti conservateur britannique, pour le diriger mais surtout succéder à Theresa May.

Le voici donc, de fait, futur Premier ministre au terme d’une campagne d’un mois qui l’aura vu affronter dans le dernier carré le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt.

Boris Johnson a recueilli 92.153 voix des quelque 160.000 membres des tories, contre 46.656 pour Jeremy Hunt.

Von der Leyen félicite Johnson, Macron remercie May

Pour son premier déplacement à l’étranger en tant que présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen avait choisi de rencontrer le président de la République française, Emmanuel Macron. Ce dernier l’avait soutenue lors du périlleux casting opéré par le Conseil européen pour renouveler les «top jobs» de l’Union européenne, dont la présidence de la Commission européenne, du Conseil européen et de la Banque centrale européenne.

Lors d’une brève allocution à la presse après leur entrevue, Mme von der Leyen et M. Macron sont apparus unis sur l’idée de travailler pour «une Europe, forte, unie, ambitieuse pour le climat, le numérique, l’économie, la croissance, mais également la sécurité et la défense, pour que l’Europe prenne sa place dans le monde», a indiqué la nouvelle présidente de la Commission européenne.

Quant à l’accession au poste de Premier ministre de Boris Johnson, Usrula von der Leyen «le félicite et est dans l’attente d’une bonne relation de travail au profit des défis communs» et des réponses qu’il doit apporter au peuple britannique.

Emmanuel Macron a, quant à lui, tenu à remercier Theresa May pour un «bon travail fait ensemble. Elle a pris ses fonctions dans un contexte difficile. (…) La démocratie britannique fonctionne et en particulier la vie du Parti conservateur. Je l’appellerai dès qu’il [Boris Johnson] sera Premier ministre et je suis désireux de pouvoir travailler plus vite avec lui.»