«Cet après-midi, la Première ministre a accepté la démission de Boris Johnson en tant que secrétaire aux Affaires étrangères», a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique, cité par The Guardian. (Photo: Licence C. C.)

«Cet après-midi, la Première ministre a accepté la démission de Boris Johnson en tant que secrétaire aux Affaires étrangères», a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique, cité par The Guardian. (Photo: Licence C. C.)

Connu pour ses sorties médiatiques provocatrices et sa campagne agressive en faveur du «leave», l’ancien maire de Londres et ministre des Affaires étrangères depuis juillet 2016 a annoncé sa démission du gouvernement, lundi.

«Cet après-midi, la Première ministre a accepté la démission de Boris Johnson en tant que ministre des Affaires étrangères. Son remplacement sera annoncé sous peu. Le Premier ministre remercie Boris pour son travail», a simplement indiqué un porte-parole du gouvernement britannique, cité par The Guardian.

Crise politique

Cette démission arrive seulement 24h après celle de David Davis, ministre en charge du Brexit, qui a clairement lié son geste à l’approche d’un «soft Brexit» défendue par Theresa May et dans laquelle il ne se retrouvait pas.

Pourtant, la Première ministre a obtenu vendredi l’accord de l’ensemble de son gouvernement pour maintenir une relation commerciale post-Brexit étroite avec l’UE. Celui-ci devait être présenté lundi aux députés britanniques, avant d’être soumis aux négociateurs représentant l’UE, à Bruxelles.

Ce troisième départ – David Davis a été suivi par son numéro 2, Steve Baker – augure d’une crise politique profonde pour la Grande-Bretagne, alors que mars 2019, qui marquera la sortie effective du pays de l’Union européenne, approche à grande vitesse.