La responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise couvre un large spectre de domaines où la société attend de l’entreprise qu’elle contribue de façon responsable. Trois critères permettent de mesurer l’engagement de ces organisations: l’environnement, le social et la gouvernance (ESG).

«La dimension sociale prend une place cruciale, emmenée par les sujets de diversité, de raison d’être, de sécurité et de bien-être des collaborateurs dans leur environnement de travail», précise Arnaud Jacquemin, CEO de Société Générale Luxembourg. La banque veille à la diversité en matière de genre, de nationalités, de culture et d’expérience, à tous les niveaux. La qualité de l’environnement de travail a été mise en lumière pendant la crise (100% des collaborateurs en télétravail), et le développement du télétravail, démarré dès 2017, se poursuivra.  

Pour répondre aux aspirations des parties prenantes, assurer l’évolution de sa gouvernance est primordial. «La performance globale d’une entreprise n’est plus seulement financière mais se mesure aussi à l’aune de sa responsabilité au sens large. La qualité de sa gouvernance est clé.»

Enfin, la dimension environnementale, et la nécessité d’endiguer la hausse des températures, est essentielle face aux défis auxquels cette dernière nous expose (montée des niveaux d’eau, dérèglements climatiques extrêmes). «Le réchauffement climatique est le défi le plus urgent. L’accélération de la dégradation de la biodiversité est aussi préoccupante et exige des engagements ambitieux. De même que la nécessité de moins peser sur les ressources de la planète grâce à l’économie circulaire.»

«Les entreprises doivent inscrire l’urgence environnementale dans l’élaboration de leur stratégie. C’est ce qui est fait par Société Générale, qui inscrit son action sur le plan de son empreinte en tant qu’entreprise, mais surtout sur celui de son activité de banque au service de ses clients, consistant à financer et offrir des solutions d’investissement.»

Le groupe Société Générale a pris, depuis plusieurs années, des engagements environnementaux forts, concrets:

· Consacrer, entre 2019 et 2023, 120 milliards d’euros de financement en faveur de la transition énergétique (dont 2/3 réalisés dès fin 2020);

· Sortir totalement du secteur du charbon d’ici 2030 dans les pays de l’UE et de l’OCDE, et d’ici 2040 dans le reste du monde;

· Réduire de 10%, d’ici 2025, son exposition globale au secteur de l’extraction du pétrole et du gaz.

«Le groupe a pris un engagement à long terme, comme membre fondateur de la Net-Zero Banking Alliance de l’UNEP-FI, d’aligner ses portefeuilles avec les trajectoires visant la neutralité carbone globale d’ici 2050.»

SG Luxembourg s’inscrit dans ces engagements avec l’adoption, dès 2019, d’une stratégie RSE, avec des objectifs concrets:

· Développer ses activités de financements à impact positif et de produits d’investissement positifs. Elle prévoit de porter son portefeuille de financements d’énergies renouvelables et à impact positif à 2 milliards d’euros à fin 2023 et de labelliser 100% de sa gamme de fonds Moorea à horizon 2023 avec le label LuxFlag;

· Intégrer nativement la dimension RSE dans le cadre de la gestion des risques de la banque via la formation et l’enrichissement des axes d’analyse des risques;

· Diminuer l’empreinte propre en tant qu’entreprise.

«La stratégie immobilière de SG Luxembourg prévoit qu’à horizon 2023, nos équipes seront regroupées dans deux immeubles neufs (au centre-ville de Luxembourg et dans le nouveau pôle de développement à Belval) qui répondront aux niveaux de certification environnementale HQE et BREEAM les plus élevés.»

Nos ambitions sont là, concrètes et ambitieuses, et toute la banque est en ordre de marche pour veiller à leur bonne exécution et adaptation.
Arnaud Jacquemin

Arnaud JacqueminCEO Société Générale Luxembourg

Encourager la transformation des entreprises

Dans ce contexte, développement durable et compétitivité sont des notions qui ne sont en rien exclusives. «Seules les entreprises ayant impulsé cette démarche de transformation connaîtront une croissance durable et resteront compétitives. Grâce à notre engagement en matière de financement des énergies renouvelables, pris depuis de nombreuses années, le groupe est désormais numéro 1 mondial dans ce domaine. Et SG Luxembourg y participe activement.»

Le rôle des pouvoirs publics et des régulateurs est essentiel pour impulser cette dynamique, encadrer et accompagner les entreprises privées dans cette transformation. «La formation et la sensibilisation des parties prenantes sont clés.» La Place propose des programmes de formation via les organisations professionnelles (CCI, ABBL, ALFI, ACA…). Une aubaine pour les sociétés ne pouvant déployer des cursus de formation interne sur cette matière évolutive.

Notre mission de banque est d’accompagner nos clients dans cette transformation, de la manière la plus compétitive possible. 
Arnaud Jacquemin

Arnaud JacqueminCEOSociété Générale Luxembourg

Développer de nouvelles compétences pour enrichir les métiers

De nouvelles expertises apparaissent. «Pour une banque, il s’agit par exemple d’être à même de mesurer l’impact carbone d’un secteur industriel, de comprendre les technologies les plus efficaces pour répondre aux enjeux climatiques, d’identifier leurs effets secondaires et leurs risques, ou encore de structurer un financement répondant à un objectif d’impact positif.»

Une gouvernance pour accompagner ces ambitions

La gouvernance est en outre un élément essentiel dans la mise en œuvre d’ambitions environnementales et sociales. «Nous avons créé, en 2019, un comité RSE, chargé d’enrichir la dimension RSE de notre stratégie et de veiller à sa bonne exécution. En parallèle, une communauté RSE a vu le jour au sein de SG Luxembourg, composée de plus de 180 collaborateurs réfléchissant à ces sujets, échangeant et proposant des initiatives.»