«L’école luxembourgeoise défend un modèle de société qui ne discrimine personne sur base de son genre. Une petite fille peut coder aussi bien qu’un garçon», insiste Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. (Photo: Mega)

«L’école luxembourgeoise défend un modèle de société qui ne discrimine personne sur base de son genre. Une petite fille peut coder aussi bien qu’un garçon», insiste Claude Meisch, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse. (Photo: Mega)

Taina Bofferding et Claude Meisch ont présenté, ce lundi 14 juin, les actions pour une culture de l’égalité entre les sexes dès les premières années de la scolarité.

«Nos textes de loi assurent l’égalité entre les sexes, il nous faut désormais faire en sorte que l’égalité soit vécue et assurée pour toutes et tous au quotidien», a expliqué (LSAP), ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, lors d’une conférence de presse commune avec le ministre de l’Éducation nationale (DP) ce lundi 14 juin.

L’idée du gouvernement est d’avoir une approche transversale pour sensibiliser les enfants et adolescents à l’égalité entre les sexes. «Il s’agit de prévenir des comportements et violences sexistes, d’éviter des discriminations et de savoir identifier les stéréotypes sexués», ajoute le communiqué du ministère de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

«Faire de l’égalité une réalité»

Du matériel tel que le «Mega Katalog» avec des ateliers interactifs sur le terrain, des livres Pixi ou encore la brochure «We are equal» ont notamment été développés. Des vidéos en ligne permettent aussi de comprendre l’impact de l’égalité pour se développer personnellement et assurer une société inclusive. Le site thématique du ministère rockmega.lu rassemble des informations pour les parents, les enseignant(e)s, les éducatrices et éducateurs et «toute personne intéressée à se familiariser avec le thème de l’égalité et de l’éducation. L’objectif étant de stimuler les échanges et réflexions pour faire de l’égalité une réalité.»

De son côté, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a élaboré des lignes directrices pour une représentation équilibrée des genres dans les manuels scolaires. «L’école luxembourgeoise défend un modèle de société qui ne discrimine personne sur base de son genre. Une petite fille peut coder aussi bien qu’un garçon, un jeune homme peut aussi bien encadrer de jeunes enfants qu’une jeune femme qui, elle, peut tout à fait briller dans une formation de mécanicienne. Ce sont les valeurs que nous voulons communiquer aux élèves», insiste Claude Meisch.