Un régime d’aides spécifiques et non remboursables a été mis en place pour le commerce de détail, à condition de remplir les critères d’admission. (Photo: Shutterstock)

Un régime d’aides spécifiques et non remboursables a été mis en place pour le commerce de détail, à condition de remplir les critères d’admission. (Photo: Shutterstock)

La Chambre des députés a validé deux nouvelles aides pour des secteurs en grande difficulté, comme le tourisme, l’événementiel, la culture, le divertissement et le commerce de détail. Et adapté un certain nombre de paramètres.

La courbe des réservations et des annulations fait le yo-yo au rythme du chiffre des nouvelles infections. Heureux de reprendre, le secteur de la restauration et de l’hôtellerie doit s’adapter en permanence, celui de l’événementiel, de la culture et du divertissement avance avec prudence, et celui du commerce de détail tire la langue après des mois de fermeture.

Soucieux de ne perdre personne en route – le moins d’emplois possible, répètent le Premier ministre ou encore son ministre de l’Économie –, le gouvernement a annoncé deux nouvelles aides et une adaptation des aides remboursables.

1. Un fonds de relance et de solidarité verra le jour pour les entreprises du tourisme, de l’événementiel, de la culture et du divertissement. L’entreprise doit avoir perdu au moins 25% de son chiffre d’affaires durant les mois de juin à novembre par rapport à l’année précédente. Elle bénéficiera d’une aide non remboursable de 1.250 euros par salarié et indépendant actif, ou de 250 euros par salarié au chômage partiel pendant le mois où l’aide est sollicitée.

Cette aide est plafonnée à 10.000 euros pour une microentreprise, 50.000 euros pour une petite entreprise, et 100.000 euros pour une moyenne respectivement grande entreprise, et à 85% de la perte du chiffre d’affaires mensuel. Une demande devra être introduite pour chacun des six mois concernés.

2. Un régime d’aide aux entreprises du commerce de détail dont l’activité a été réduite à néant en raison du règlement grand-ducal du 18 mars, qui a imposé le confinement, ou qui ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50% entre le 15 mars et le 15 mai, qui n’ont pas perçu de chômage partiel et qui n’ont pas procédé à des licenciements pendant le mois où l’aide est sollicitée.

L’aide (non remboursable) s’élève à 1.000 euros par salarié pour le mois de juillet, 750 euros par salarié pour le mois d’août, et 500 euros par salarié pour le mois de septembre. Cette aide ne peut dépasser 50.000 euros.

3. L’aide remboursable pour remédier aux difficultés temporaires pourra être demandée jusqu’au 1er décembre, et son montant maximal a été augmenté à 800.000 euros.


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«La Direction générale des classes moyennes a versé environ 93,8 millions d’euros aux petites entreprises et aux indépendants dans le cadre des aides financières non remboursables», a précisé le ministre des Classes moyennes, (DP). «À cela s’ajoutent d’autres mesures destinées à soutenir les petites et moyennes entreprises, notamment l’avance remboursable. Environ 85,2 millions d’euros ont été versés dans ce contexte, dont 72,3 millions d’euros par la Direction générale des classes moyennes. Nous sommes néanmoins conscients que ces aides ne suffisent pas à elles seules, et que les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire du Covid-19 ont besoin d’un soutien ciblé et axé sur le moyen et le long terme. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place un fonds de relance et de solidarité ainsi qu’un régime d’aides en faveur des entreprises du commerce de détail.»

Comme à chaque fois, les détails et les formulaires seront disponibles sur le site Myguichet.lu, à partir de vendredi à 20h.