Le CovidCheck en entreprise divise et soulève de nombreuses questions. Le ministre du Travail ne lui ferme pas la porte. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Le CovidCheck en entreprise divise et soulève de nombreuses questions. Le ministre du Travail ne lui ferme pas la porte. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Le ministre du Travail pourrait exaucer la demande du patronat: un CovidCheck en entreprise. Il s’y est en tout cas montré ouvert après avoir été interrogé lors d’une conférence de presse.

Le patronat le demande  déjà et l’a même «exigé» pour le 18 octobre, selon le président de l’Union des entreprises luxembourgeoises (UEL) : l’introduction d’un CovidCheck en entreprise. Il avait d’ailleurs noté une .

Ce qui se confirme, puisque le vice-Premier ministre et ministre du Travail,  (LSAP), s’y est montré favorable lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a été interrogé à ce sujet. Du moins si, à la mi-octobre, le taux de vaccination des plus de 12 ans n’atteint pas les 85% de la population. Un objectif qui semble dès à présent illusoire, puisque ce taux dépasse à peine les 70% actuellement.

Le patronat met en avant un moyen de .

Des pour et des contre

Mais l’idée ne séduit pas les . Ils y voient une obligation «déguisée» de se faire vacciner. Et rappellent que l’employeur . Le LCGB estime aussi que cela ne ferait de sens qu’en tant que mesure de protection, s’il y avait un risque important d’infection au bureau. Or, selon le dernier bilan hebdomadaire du ministère de la Santé, les principaux lieux de transmission sont le cercle familial (30,9%), les voyages à l’étranger (25,5%) et les loisirs (5%).

Se pose aussi la question de qui paiera les tests de ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas se faire vacciner. Ce serait à chaque entreprise de décider, selon Michel Reckinger.

Le gouvernement tranchera, peut-être, dans la prochaine loi Covid, le 18 octobre.