La crise du Covid n’a pas freiné les nouveaux engagements au Luxembourg, mais il les a quand même ralentis, observe Tom Oswald, coordinateur général du ministère du Travail, dans une réponse aux parlementaires (LSAP) et (LSAP).

Mais, si entre mars 2019 et février 2020, l’emploi avait gonflé de 3,6%, un an plus tard, la hausse n’est que de 1,4%. Et certains secteurs s’en sortent mieux.

Dans le secteur de la santé, fortement sollicité au cœur de la crise, les engagements ont augmenté de 3,8%. Dans la construction, la hausse est de 3,6% et elle atteint 5% pour les activités spécialisées, scientifiques et techniques.

Ces progressions sur les 12 derniers mois restent toutefois inférieures à celles enregistrées l’année précédente. Pour voir des progressions nettes, il faut se tourner vers l’agriculture, qui a connu un taux de croissance de l’emploi de 3,4% (2,5% les 12 mois précédents), et l’administration publique (6,6% contre 4%).

À l’inverse, certains secteurs ont vu l’emploi décroître. C’est le cas pour le commerce (-1%), le logement et la restauration (-2%), ainsi que le secteur des TIC (-1,5%).

Dans sa note, Tom Oswald pointe aussi la chute du travail intérimaire, qui recule de 6.350 unités en 2019 à 4.999 en moyenne l’an dernier.