Le large scale testing va rouvrir sans limites dès la fin de ce mois de juin pour les voyageurs non vaccinés. (Photo: Paperjam)

Le large scale testing va rouvrir sans limites dès la fin de ce mois de juin pour les voyageurs non vaccinés. (Photo: Paperjam)

La Commission du contrôle de l’exécution budgétaire a remis ce lundi 21 juin une série de questions à la Cour des comptes sur le large scale testing, notamment sur les dispositions de son appel d’offres et son financement.

Après , directeur du laboratoire d’analyses Bionext Lab, envoyée le 13 juin à la ministre de la Santé, c’est au tour de la Commission du contrôle de l’exécution budgétaire de se questionner sur le large scale testing. Les députés ont en effet adressé une série de questions ce lundi 21 juin à la Cour des comptes afin de préciser si les lois et les procédures ont été respectées lors de son attribution.

Pour rappel, criait dans sa lettre à la «concurrence déloyale» et annonçait: «Nous mènerons toutes les actions juridictionnelles nécessaires au rétablissement de la légalité.» Il réagissait à faite par le Premier ministre (DP) et la ministre de la Santé (LSAP) de rouvrir sans limites dès la fin de ce mois de juin le large scale testing pour les voyageurs non vaccinés.

Un coût de plus de 150 millions d’euros

Le responsable de Bionext Lab demande, en réponse, l’ouverture de ce dépistage gratuit à l’ensemble des laboratoires d’analyses médicales et non plus aux huit stations de large scale testing, dont les prélèvements sont analysés par les Laboratoires Réunis.

«La Cour des comptes peut aller voir le volet financier du large scale testing. Par exemple, des marchés ont été passés, est-ce que tout cela a été ouvert à un appel d’offres? Comment ont été prises ces décisions? Ensuite, il a été décidé que ce serait au niveau de l’État. C’était à l’origine un projet de recherche. Qui a pris cette décision, comment a été prise cette décision?», interroge (CSV), députée et présidente de la Commission du contrôle de l’exécution budgétaire.

Le large scale testing est aujourd’hui à sa troisième phase et depuis son lancement, son coût a dépassé les 150 millions d’euros.