Claude Schummer, le directeur général, semble être le fusible idéal pour faire retomber la pression aux HRS. (Photo: Matic Zorman/archives Maison Moderne)

Claude Schummer, le directeur général, semble être le fusible idéal pour faire retomber la pression aux HRS. (Photo: Matic Zorman/archives Maison Moderne)

Directeur général des Hôpitaux Robert Schuman, le docteur Claude Schummer serait sur un siège éjectable. Il pourrait payer la note suite à la vaccination anticipée de trois membres du conseil d’administration.

La tempête continue à souffler autour des Hôpitaux Robert Schuman (HRS), empêtrés dans le scandale de . Ce qui a eu lieu aussi, a-t-on appris ensuite, dans d’autres institutions.

Une initiative qui a conduit  et le , alors que les HRS tentaient de se justifier, 

Comme souvent, on semble maintenant chercher un bouc émissaire et celui-ci aurait été trouvé en la personne du directeur général , selon des informations de nos confrères du Wort publiées mercredi soir, qui n’ont pas encore été confirmées ou précisées officiellement. Il aurait été décidé de l’écarter de ses fonctions ou de l’encourager à démissionner, et le directeur général ne serait d’ailleurs plus présent à son bureau depuis lundi.

Le fusible idéal pour faire retomber la pression qui se fait de plus en plus forte sur le CA? C’est du moins ce dont les administrateurs des hôpitaux tentent de se convaincre. Sans doute de manière, une nouvelle fois, un peu intempestive.

Car les HRS risquent d’être rapidement englués dans une autre affaire: une tentative de commande de 100.000 doses de vaccin Pfizer-BioNTech. Faisant alors fi du fait que les commandes et distributions sont européennes, sous la houlette de la Commission, et que toute autre initiative constitue une violation des accords de solidarité internationale. Le gouvernement appréciera sans doute assez peu la manœuvre. Des faits que les HRS contestent, comme indiqué par le porte-parole via un SMS au Wort: «Il n’y a pas d’initiative/démarche privée des HRS d’organiser des doses supplémentaires de vaccin».

Pas de chance, une nouvelle fois: mercredi aussi, l’Association des médecins et médecins-dentistes, évidemment toujours très bien informée, a salué… l’initiative des HRS «pour avoir actionné une démarche d’organiser des doses supplémentaires de vaccin». Tout en s’étonnant que rien n’en ait été dit lors de la conférence de presse de justification des vaccinations, en date du 25 février.

Là aussi, le conseil d’administration des HRS devra maîtriser l’art de la pirouette pour s’en expliquer.