que trois membres de la présidence du conseil des Hôpitaux Robert Schuman ont pu être rapidement vaccinés en dehors du protocole, en tout début d’année. Autrement dit, bien avant la stratégie de vaccination en six phases mise en place par le gouvernement. Avant que la polémique prenne de l’ampleur, les Hôpitaux Robert Schuman se défendent et assurent n’avoir rien fait de contraire à l’éthique.
Contactés par nos soins, les Hôpitaux Robert Schuman assurent avoir agi correctement. «Conformément à notre mission, nous avons mis en place, début janvier, une stratégie vaccinale pour nos hôpitaux et les structures Omega90 et du Rehazenter. Une stratégie où nous avons offert la vaccination à 3.200 personnes. J’insiste sur le terme ‘offrir’, car la vaccination n’est pas obligatoire. Cette stratégie avait pour but de sécuriser les hôpitaux et les autres structures. Nous avons donc offert la vaccination aux personnes qui y travaillent et qui y circulent de façon régulière, le personnel, mais aussi des sous-traitants ou divers partenaires. Parmi ces 3.200 personnes figuraient trois personnes qui forment le bureau du conseil d’administration, qui appartiennent à la gouvernance systémique. Dans un mode de fonctionnement normal de nos hôpitaux, ces trois personnes doivent être régulièrement sur place. Donc il n’y a pas eu de privilège ou de coupe-file, elles n’ont pas bénéficié d’un traitement spécial» assure , qui assure la communication des Hôpitaux Robert Schuman.
Ce dernier ne remet pas en cause les dires de Radio 100,7, mais déplore que «cela va donner l’impression qu’il y a des gens qui ont eu un traitement préférentiel, ce qui n’est pas le cas».
De son côté, le ministère de la Santé a décidé de ne pas commenter le sujet.
Pour rappel, le personnel de santé, les résidents de maisons de retraite et les personnes en situation de handicap vivant en structure se font ainsi vacciner dans le cadre de la première phase. Suivront, lors de la deuxième étape, les personnes de plus de 75 ans et celles hautement vulnérables (comme les personnes atteintes d’un cancer et sous traitement, ou celles atteintes d’un déficit immunitaire congénital). Puis, dans la phase 3, auront accès aux vaccins les personnes de 70 à 74 ans ou celles significativement vulnérables (immunodéficience acquise, affections respiratoires sévères). Et ainsi de suite, jusqu’à la phase 6, lors de laquelle commencera la vaccination de la population générale de moins de 54 ans, en commençant par les plus âgés.
Pour autant, le calendrier vaccinal reste encore un peu flou et surtout dépendant des .