Les CFL s’approvisionnent en électricité 100% renouvelable depuis 2008. (Photo: Frédéric Antzorn/Maison Moderne)

Les CFL s’approvisionnent en électricité 100% renouvelable depuis 2008. (Photo: Frédéric Antzorn/Maison Moderne)

Acteur incontournable de la mobilité durable au Luxembourg, les CFL accentuent leur stratégie RSE pour réduire leur empreinte carbone et innover.

Le transport ferroviaire est incontestablement un vecteur de durabilité, que ce soit pour les passagers ou pour les marchandises. Mais la Société nationale des chemins de fer luxembourgeois veut aller plus loin que cet état de fait pour contribuer aux objectifs de développement durable.

«Cela fait des années que nous sommes activement engagés sur notre impact social et environnemental», assure Florian Czech, responsable Développement durable auprès des .

Depuis 2008, l’opérateur s’approvisionne en électricité 100% renouvelable non seulement pour alimenter les caténaires du réseau ferré luxembourgeois, mais aussi pour le fonctionnement des bâtiments liés à son siège, tels que les bureaux ou encore les ateliers. Depuis l’an dernier, l’ensemble des activités du groupe est approvisionné par ce courant «vert». Un geste symbolique en apparence, mais dont l’impact est non négligeable au vu de la consommation annuelle des CFL l’an dernier: 143.227.550kWh, renseigne leur rapport intégré.

Toujours en matière de performance environnementale, les activités fret des CFL sont certifiées ISO 14001 depuis 2011, celles de logistique routes et d’entreposage sont labellisées Lean & Green depuis 2015, couplées à une étoile Lean & Green depuis 2018, car l’objectif de réduction des émissions de CO2 de 20% a pu être atteint.

Les salariés embarquent dans le train de la RSE

«Concernant notre empreinte carbone, nous procédons à une consolidation interne des émissions de carbone générées, qui doit encore gagner en précision», souligne Florian Czech, qui reconnaît que «le grand challenge qui reste en partie devant nous est de passer de la mesure globale au pilotage précis, avec des indicateurs qui peuvent responsabiliser chacun sur le terrain, au niveau de chaque activité opérationnelle».

À ce niveau, le 2e employeur du pays avec près de 4.800 salariés a lancé des ateliers «midis malins» pour sensibiliser ses collaborateurs et essayer de valoriser toutes formes d’engagement et de bonnes pratiques. «Il ne doit plus y avoir de barrière entre notre engagement responsable au travail et à la maison», insiste le responsable.

Les CFL ont mis en place, au début de l’année dernière, une cellule Développement durable pour piloter leur démarche RSE, à côté du comité RSE et d’un réseau d’ambassadeurs. «Des plateformes comme ou ProRSE au Luxembourg, mais aussi des groupes de travail au niveau de l’Union internationale des chemins de fer, représentent pour nous une aide précieuse pour avancer», ajoute Florian Czech. Et puis, l’an dernier, les CFL ont reçu le label Entreprise socialement responsable de l’.

Quant à la question du coût de la stratégie RSE, les CFL préfèrent parler de conviction et de processus d’innovation. «Nous sommes convaincus que notre démarche dans son ensemble a certainement un retour sur investissement positif, surtout si l’on considère notre impact sociétal sur nos différentes parties prenantes», conclut Florian Czech.