Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence, a donné son feu vert. Les pays européens vont pouvoir accorder des prêts et des subventions aux entreprises qui sont touchées par la flambée des prix et les conséquences de la guerre en Ukraine.  (Photo: Shutterstock)

Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence, a donné son feu vert. Les pays européens vont pouvoir accorder des prêts et des subventions aux entreprises qui sont touchées par la flambée des prix et les conséquences de la guerre en Ukraine.  (Photo: Shutterstock)

La Commission européenne a annoncé un assouplissement temporaire en matière d’aides d’États en faveur des entreprises afin de les soutenir face à la flambée des prix actuels, conséquences de la relance post-Covid, mais également de l’offensive russe en Ukraine.

Depuis plusieurs semaines, le ministère de l’Économie et le ministère de l’Énergie soulignaient avoir les mains liées par les règles européennes en matière d’aides pour les entreprises. Voulant soutenir les entreprises, les ministres (LSAP) et (déi Gréng) avait d’ailleurs adressé .

Ce mercredi 23 mars, dans un communiqué, la commissaire européenne a donné son feu vert. Les pays européens vont pouvoir accorder des prêts et des subventions aux entreprises qui sont touchées par  et les conséquences de la guerre en Ukraine.

«Nous devons atténuer l’impact économique de cette guerre et soutenir les entreprises et les secteurs gravement touchés. Et nous devons agir de manière coordonnée. Dans cette optique, la Commission permettra aux États membres d’utiliser la flexibilité prévue par les règles en matière d’aides d’État pour faire face à cette situation sans précédent, tout en protégeant des conditions de concurrence équitables dans le marché unique», a souligné Margrethe Vestager, .

Jusqu’à 400.000 euros par entreprise

 visant à prendre des mesures pour aider les ménages, mais également les entreprises face à la hausse des prix et une inflation soutenue.

Dans ce cadre, la Commission européenne a tout de même encadré cet assouplissement et présenté une série de dispositifs pouvant être utilisée par les États européens. Ainsi, les États membres pourront mettre en place des régimes permettant d’octroyer jusqu’à 35.000 euros aux entreprises touchées par la crise, actives dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture. Et jusqu’à 400.000 euros par entreprise touchée par la crise et active dans tous les autres secteurs. «Cette aide n’a pas besoin d’être liée à une augmentation des prix de l’énergie, car la crise et les mesures restrictives à l’encontre de la Russie affectent l’économie de multiples façons, y compris les perturbations physiques de la chaîne d’approvisionnement. Ce soutien peut être accordé sous n’importe quelle forme, y compris les subventions directes», a indiqué la Commission européenne.

Les États membres pourront également mettre en place des aides visant à compenser les prix élevés de l’énergie. «Les États membres pourront compenser partiellement les entreprises, en particulier les grands consommateurs d’énergie, pour les surcoûts dus aux prix exceptionnels du gaz et de l’électricité. Ce soutien peut être accordé sous n’importe quelle forme, y compris les subventions directes. L’aide globale par bénéficiaire ne peut excéder 30% des coûts éligibles, dans la limite de 2 millions d’euros à un moment donné», a encore précisé la Commission européenne tout en indiquant que, sous certaines conditions, les plafonds peuvent être dépassés.