Le site gantois d’ArcelorMittal servira de test pour de nouvelles technologies destinées à limiter les émissions de CO 2 .  (Photo: ArcelorMittal)

Le site gantois d’ArcelorMittal servira de test pour de nouvelles technologies destinées à limiter les émissions de CO 2 .  (Photo: ArcelorMittal)

Arcelor investit dans deux nouvelles technologies destinées à réduire la production de gaz à effet de serre sur son site belge de Gand. La BEI interviendra à hauteur de 75 millions d’euros sur un total de 215 millions.

ArcelorMittal a reçu le soutien financier de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour deux projets visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le bras financier de l’Union européenne financera à hauteur de 75 millions d’euros deux projets pilotes basés sur le site du sidérurgiste à Gand, en Belgique. L’ensemble du projet représente un montant de 215 millions.

Le premier projet, baptisé Steelanol, vise la capture des gaz résiduaires du haut-fourneau et leur conversion biologique en carboéthanol recyclé, qui servira de combustible liquide. Le projet total revient à 165 millions d’euros et il se fera en partenariat avec la société LanzaTech, avec qui le groupe basé à Luxembourg collabore de longue date.

L’unité-test devrait être opérationnelle en 2022. Elle produira alors 80 millions de litres de combustible et pourra employer entre 20 et 30 personnes (500 pendant la phase de construction).

Biocharbon

Le second projet, Torero, doit permettre la conversion de déchets de bois, qui servent à la combustion du haut-fourneau, en biocharbon. Ce projet de 50 millions d’euros doit permettre, dans sa phase initiale, de transformer 60.000 tonnes de bois en 40.000 tonnes de biocharbon par an.

Dans un communiqué, Geert Van Poelvoorde, CEO aciers plats pour ArcelorMittal Europe, note que le groupe a déjà engagé plus de 250 millions d'euros pour développer et tester des technologies qui contribueront à rendre la production d'acier neutre en carbone. «Ces deux projets sont nos premières mises en œuvre à grande échelle de nouvelles solutions révolutionnaires, dans le cadre de notre engagement à réduire les émissions de carbone et à transformer la production d'acier.»