Lakshmi Mittal reste inquiet par rapport au redressement du groupe sidérurgique. (Photo: Shutterstock)

Lakshmi Mittal reste inquiet par rapport au redressement du groupe sidérurgique. (Photo: Shutterstock)

ArcelorMittal a souffert de la crise sanitaire au premier trimestre, mais affiche de meilleures performances qu’au dernier trimestre de 2019. Le sidérurgiste craint déjà les résultats pour la période avril-juin.

Le leader mondial de la sidérurgie a connu un premier trimestre difficile, qu’il attribue à la crise sanitaire mondiale. À 14,8 milliards de dollars (13,65 milliards d’euros), et de 4,3% par rapport au trimestre précédent.

Le groupe pointe une diminution des livraisons et une baisse des prix de l’acier suite à la crise sanitaire.

Son résultat net affiche une perte de 1 milliard d’euros, ce qui est , où la perte enregistrée était de 1,65 milliard. La perte opérationnelle a également pu être fortement réduite à -325 milliards d’euros contre 1,4 milliard entre octobre et décembre 2019.

Le CEO du groupe, , regrette que «la performance opérationnelle améliorée au premier trimestre [ait] été très largement éclipsée par la crise du Covid-19». D’autant qu’il estime que les principales conséquences de cette crise se marqueront surtout au deuxième trimestre.

Il reste trop d’incertitudes.

Lakshmi MittalCEOArcelorMittal

Actuellement, le groupe basé au Luxembourg se refuse à faire des prévisions pour l’ensemble de l’année. «Il reste trop d’incertitudes», commente Lakshmi Mittal dans un communiqué.

Il estime toutefois que la construction et l’industrie manufacturière devraient être les premières à reprendre leurs activités, ce qui pourrait favoriser les livraisons. Mais il prévoit que celles-ci seront en baisse de 30% pour la période avril-juin.

ArcelorMittal table sur des expéditions d’acier comprises entre 13,5 et 14,5 millions de tonnes au deuxième trimestre, contre 19,5 millions de tonnes sur les trois premiers mois.

Le directeur financier du groupe, , note que le secteur automobile, essentiel pour le groupe, est en redémarrage après avoir été quasiment à l’arrêt depuis le début de la crise. Et le secteur de l’emballage s’est maintenu, soutenu par l’industrie alimentaire.