Les recommandations de la BCE, non contraignantes, invitent les banques à intégrer l’impact possible des risques climatiques. (Photo: Shutterstock)

Les recommandations de la BCE, non contraignantes, invitent les banques à intégrer l’impact possible des risques climatiques. (Photo: Shutterstock)

La Banque centrale européenne vient de publier un guide à destination des banques. Elle leur demande d’intégrer le risque climatique dans leur gouvernance.

La Banque centrale européenne (BCE) a publié, mercredi,  qui détaille à l’égard des banques ses attentes en matière de prise en compte «des risques liés au climat dans leurs dispositifs de gouvernance et de gestion des risques et lors de la formulation et de la mise en œuvre de leurs stratégies opérationnelles». 

Pas question de profiter de la crise sanitaire actuelle pour mettre cette ambition au frigo. 

Pour le court, le moyen et le long terme

La BCE souhaite des banques qu’elles «comprennent» et «intègrent» l’impact des risques climatiques et environnementaux sur leur activité, à «court, moyen et long termes», afin d’être en capacité de prendre les décisions ad hoc. Elle aspire aussi à ce que le sujet soit saisi par la direction des banques, que les responsabilités soient clairement définies, et que leur portefeuille de crédit soit passé au crible du risque climatique. Selon la BCE, des stress tests devraient être développés en interne, tandis qu’il faut toujours veiller à être transparents quant à l’exposition au risque vis-à-vis des marchés.

Ce guide s’accompagne du lancement d’. Les banques ont en effet jusqu’à fin septembre pour envoyer à la BCE observations et commentaires qui serviront de base pour les discussions prévues l’année prochaine.