Au Luxembourg, en 2021, la justice a ordonné 1.199 faillites. C’est exactement le même nombre qu’en 2020 et légèrement moins qu’en 2019. Avant la crise sanitaire, le nombre de déconfitures était alors de 1.263, soit 5,07% de plus que l’année dernière.  (Photo: Shutterstock)

Au Luxembourg, en 2021, la justice a ordonné 1.199 faillites. C’est exactement le même nombre qu’en 2020 et légèrement moins qu’en 2019. Avant la crise sanitaire, le nombre de déconfitures était alors de 1.263, soit 5,07% de plus que l’année dernière.  (Photo: Shutterstock)

Avec 1.199 faillites sur l’ensemble de l’année dernière, le nombre de déconfitures est exactement le même qu’en 2020.

Au Luxembourg, en 2021, la justice a ordonné 1.199 faillites. C’est exactement le même nombre qu’en 2020 et légèrement moins qu’en 2019. Avant la crise sanitaire, le nombre de déconfitures était alors de 1.263, soit 5,07% de plus que l’année dernière.

Creditreform, qui examine régulièrement cet indicateur, a également constaté que les faillites d’entreprises sont en baisse de 10% en Allemagne et ont atteint un plus bas niveau depuis 1999. Les chiffres préliminaires de la France montrent également une baisse du nombre de faillites d’environ 20%, alors qu’une légère augmentation a pu être observée en Belgique.

Toujours selon Creditreform, c’est le secteur de la construction qui a connu la plus forte progression du nombre de faillites au Luxembourg, avec 112 déconfitures en 2021 contre 92 en 2020 – soit une progression de 21,74%.

Dans le secteur des services, Credireform a recensé 836 faillites en 2021 contre 882 en 2020 – soit une baisse de 5,22% des déconfitures.

Enfin, dans le commerce, 244 entreprises ont fait faillite l’année dernière contre 214 un an plus tôt – soit une progression de 14,02%.

La loi sur la seconde chance se fait attendre

Si l’analyse des chiffres bruts en ce qui concerne le nombre de faillites donne une certaine image positive de la situation dans le tissu économique du pays, il faut toutefois faire preuve de prudence. En effet, l’indicateur ne prend pas en compte les entrepreneurs qui ont mis en sommeil leur entreprise (ou qui ont ralenti à l’extrême l’activité) afin de pouvoir se donner la chance de la redémarrer par la suite. Car, pour rappel, dans le cas d’une faillite, il est parfois très difficile pour l’entrepreneur de récupérer une autorisation d’établissement par la suite. 

Dans cette optique, le projet de loi, porté par le ministre des Classes moyennes, Lex Delles (DP), devant donner la possibilité d’une seconde chance se fait fortement attendre. le projet de loi n’a toujours pas été voté. En septembre dernier, le ministre avait l’espoir de voir le projet de loi adopté par le Parlement avant la fin de l’année après un dernier travail technique. La Chambre de commerce, consciente du problème, .