Les frontaliers disposent d’un régime spécial et de dérogations pour traverser la frontière. (Photo: Shutterstock)

Les frontaliers disposent d’un régime spécial et de dérogations pour traverser la frontière. (Photo: Shutterstock)

Tests, déclarations sur l’honneur, attestations: le point sur ce que vous devez faire en tant que frontaliers belges et français.

Entre déclarations gouvernementales, interdiction de voyager, tests PCR obligatoires et autres attestations employeurs, il est parfois difficile d’y voir clair pour les frontaliers. Une bonne raison de faire le point, pour la Belgique et la France, quant aux démarches nécessaires pour vos déplacements.

Belgique

Du côté belge, seuls les voyages essentiels sont autorisés jusqu’au 1er mars 2021. Dans le détail, ceux-ci comprennent les voyages pour raisons professionnelles, les voyages pour raisons familiales impérieuses, ceux effectués pour des motifs humanitaires ou liés aux études. De la même manière, les déplacements impliquant des obligations juridiques, un déménagement ou pour effectuer des réparations urgentes sur un véhicule sont autorisés.

Par ailleurs, et ce n’était pas le cas lors du premier confinement, les habitants de communes frontalières – ainsi que ceux des communes voisines directes des communes frontalières – peuvent traverser la frontière. Ce qui ne doit pas empêcher les personnes concernées, indiquent les autorités, d’être en mesure de présenter une . D’autres documents, comme les fournies par l’employeur, peuvent également permettre d’éviter les problèmes.

Les résidents belges qui sont travailleurs frontaliers sont autorisés à passer la frontière pour une durée de 48 heures et à revenir sans avoir à se soumettre à une quarantaine.

Des contrôles sont organisés aux niveaux routier, maritime et ferroviaire, a prévenu le gouvernement belge, qui rappelle également que passer la frontière pour accéder à un service indisponible en Belgique, comme les salons de coiffure, est interdit. 

France

À la différence des non-frontaliers, qui doivent être en mesure de présenter un test négatif de moins de 72 heures avant d’entrer sur le territoire national, les frontaliers résidant dans l’Hexagone ont le droit de se déplacer pour une durée de moins de 24 heures et dans un rayon de 30 kilomètres autour de leur lieu de résidence.

De la même manière, aucun test n’est nécessaire pour les déplacements professionnels revêtant un caractère urgent ou étant d’une fréquence incompatible avec la réalisation d’un test.

Enfin, les chauffeurs routiers bénéficient également d’une dérogation, peuvent se déplacer et n’ont pas à présenter de test de moins de 72 heures pour passer la frontière et entrer en France.

Des contrôles de police sont là aussi organisés aux frontières, et les documents et attestations y sont vérifiés.

À l’intérieur des frontières, les règles diffèrent, elles aussi, d’un pays à l’autre. Face à cette cacophonie, le secrétariat général d’Union Benelux rappelait, ce week-end, les grandes lignes directrices au Luxembourg, en Allemagne et aux Pays-Bas.