En 2021, ArcelorMittal a engagé 41 millions d’euros sur une enveloppe globale de 165 à 205 millions d’euros pour mettre à jour les outils de production. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

En 2021, ArcelorMittal a engagé 41 millions d’euros sur une enveloppe globale de 165 à 205 millions d’euros pour mettre à jour les outils de production. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Douze mois après l’accord tripartite sidérurgique LUX 2025, ArcelorMittal a respecté ses engagements, parfois avec une certaine hâte.

Un an après , le comité de suivi des investissements et des effectifs a dressé un premier bilan plutôt positif, dans la mesure où ArcelorMittal a respecté ses engagements.

En ce qui concerne les investissements, ArcelorMittal a déjà engagé 41 millions d’euros sur une enveloppe globale de 165 à 205 millions d’euros (dont 90 à 95 millions d’euros pour les investissements-clés et stratégiques, et 110 millions d’euros pour l’entretien de l’outil de production). «On constate qu’un cinquième de l’enveloppe totale a effectivement été engagé. ArcelorMittal, à ce stade, a bien respecté ses engagements et ses promesses», souligne Robert Fornieri, secrétaire général adjoint du LCGB.

Une certaine hâte à réduire le sureffectif

Autre promesse du sidérurgiste, celle de garder son siège au Luxembourg. «À l’heure actuelle, le dossier avance, et bien d’autres informations complémentaires à ce sujet viendront prochainement», souligne le syndicaliste. Pour rappel, ArcelorMittal devrait quitter ses bureaux du boulevard d’Avranches pour .

En ce qui concerne le sureffectif au sein des sites sidérurgiques d’ArcelorMittal au Luxembourg, le géant de l’acier et les syndicats s’étaient mis d’accord pour supprimer 536 postes sur cinq ans, le tout avec des procédures d’accompagnement. 345 postes ont déjà été supprimés en un an. Le LCGB note là une certaine «hâte». «Même si l’accord est respecté, nous remarquons une nette tendance inversement proportionnelle à l’évolution des dépenses conséquentes au niveau des investissements», souligne Robert Fornieri, avant d’expliquer que «la cellule de reclassement inclut actuellement environ 82 personnes liées à l’accord LUX 2025. Le LCGB a mis l’accent sur l’importance de ne pas tarder à trouver une solution pérenne pour une soixantaine de salariés identifiés en mission et sans occupation.»