Le gouvernement aurait effectué des démarches auprès de prestataires techniques pour savoir ce que coûterait la mise en place d’une application de traçage. (Photo: Shutterstock)

Le gouvernement aurait effectué des démarches auprès de prestataires techniques pour savoir ce que coûterait la mise en place d’une application de traçage. (Photo: Shutterstock)

Devant les députés, le gouvernement a réitéré son point de vue sur une éventuelle application de traçage pour lutter contre le Covid-19: celle-ci «ne représenterait pas une plus-value sanitaire dans l’immédiat». Le traçage analogue reste la référence.

Une application de traçage pour lutter contre le Covid-19 ne représenterait pas une plus-value sanitaire dans l’immédiat, ont répété lundi devant les députés le Premier ministre, (DP), et la ministre de la Santé, (LSAP).

Leurs arguments: ces applications ont démontré leur relative inefficacité dans les pays qui les ont introduites. Et les données épidémiologiques actuelles, plutôt bonnes, n’incitent pas à changer de stratégie. Le traçage analogue reste donc l’outil de référence dans la lutte contre l’épidémie.

Une position qui ne varie pas. «Pour notre pays, je suis sûre que ce n’est pas ça qui va nous faire gagner la guerre contre le virus», assurait . «Si j’étais convaincue qu’une application est ce qu’il me faut pour gérer cette crise, j’aurais déjà plaidé pour.»

Réagir rapidement

Si la majorité des députés partagent la position du gouvernement, l’opposition insiste pour que le gouvernement se donne les moyens de mettre en place une application de traçage le plus rapidement possible en cas de reprise forte des contaminations, dans l’hypothèse où le traçage analogue se révélerait insuffisant. Ou qu’une telle application deviendrait nécessaire pour se déplacer en Europe.

Le gouvernement aurait tout de même effectué des démarches auprès de prestataires techniques pour savoir ce qu’il en coûterait de mettre en place un tel dispositif. Mais, en cas de recrudescence de l’épidémie en automne, la ministre de la Santé compte manifestement davantage sur ses équipes, «prêtes à réagir» selon elle. Et sur un renforcement de la sensibilisation aux tests.