«J’ai commencé avec des bottes de motard, se souvient l’architecte Joaquim da Costa Ferreira. Puis, dans les années 1990, j’ai opté pour des bottines de ville. Dès que j’ai pu gagner ma vie, dans les années 2000, j’ai commencé à m’acheter de belles bottines, avec une nette préférence pour les bouts pointus.»
Car c’est bien cet accessoire qui signe sa silhouette: des bottines fines, pointues, souvent fantaisistes, et avec une petite talonnette. «J’aime ces chaussures, car elles sont à la fois élégantes et affinent la ligne. Et moi qui ne suis pas très grand, cela m’amuse beaucoup de porter des talonnettes. Cela me fait penser à toutes ces blagues sur Sarkozy.»
Si, au départ, il se fournissait chez Jean-Baptiste Rautureau, aujourd’hui, son chausseur officiel est devenu l’anglais Jeffery West. «Il a des modèles qui sont baroques et qui me plaisent beaucoup. La coupe est toujours la même, mais il y a une grande variété de cuirs, de motifs, de finitions…»
Aujourd’hui, il possède environ une quinzaine de paires, dont certaines très excentriques.
J’ai même une paire avec des strass Swarovski!
Une collection qui demande un certain entretien. « Je me souviens d’une phrase qui disait qu’il faut prendre soin de ses chaussures, car c’est notre point de contact avec la terre, qui est notre dernière demeure, ce qui implique qu’on doit la respecter. Et je suis tout à fait d’accord avec cela.»
Cet article a été rédigé pour parue le 26 janvier 2022.
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