À l’arrêt depuis , l’usine Ferrero d’Arlon peut redémarrer après avoir obtenu une autorisation conditionnelle d’ouverture d’une durée de trois mois par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca).
Ainsi, pendant cette période, chaque lot sortant des lignes de production du chocolatier sera analysé avant d’être mis sur le marché. «Les analyses, à charge de Ferrero, ne porteront pas sur chaque œuf en chocolat, mais bien sur les lots. Avec cette condition, nous voulons nous assurer que les garanties apportées par Ferrero fonctionnent concrètement lorsque l’usine retrouve une activité», a expliqué la porte-parole de l’Afsca.
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Plus globalement, l’Afsca est d’avis que, dans l’état actuel des choses, «Ferrero offre les garanties nécessaires de conformité aux règles et exigences en matière de sécurité alimentaire». Après cette période de trois mois, et si les résultats des analyses se révèlent favorables, Ferrero obtiendra une autorisation définitive.
Au niveau politique, le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, responsable de l’Afsca, a salué «le travail de qualité réalisé par l’Afsca dans ce dossier compliqué. L’autorisation conditionnelle de l’usine Ferrero d’Arlon est la première étape vers une autorisation finale. Je continuerai à suivre de près les évolutions dans ce dossier.»