La fermeture de la cokerie d’ArcelorMittal à Hayange, en avril 2020, permet de relancer l’hypothèse d’une portion entre les deux autoroutes avec un tunnel souterrain dans les zones à forte densité de population. (Illustration: Maison Moderne)

La fermeture de la cokerie d’ArcelorMittal à Hayange, en avril 2020, permet de relancer l’hypothèse d’une portion entre les deux autoroutes avec un tunnel souterrain dans les zones à forte densité de population. (Illustration: Maison Moderne)

Et si le serpent de mer de l’A31 bis, portion d’autoroute qui doit soulager l’A31, surchargée de camions et de frontaliers qui vont et viennent du Luxembourg, trouvait un épilogue: les autorités réexaminent un tracé abandonné très vite.

L’A31 est trop chargée. De plus en plus fréquentée par les camions qui font l’axe Nord-Sud, surtout depuis que l’Allemagne a mis en place une écotaxe, et que le Luxembourg continue de recruter des frontaliers à 5.000 ou 10.000 unités de plus chaque année.

Comment faire pour l’alléger? C’est là qu’est née l’idée d’une portion d’autoroute, l’A31 bis, pour délester une partie du trafic, mais les élus et les autorités ne trouvent pas une version qui soit assez satisfaisante.

Dans un communiqué, le préfet de Moselle annonce, ce mercredi soir, qu’une nouvelle variante est à l’étude, le F5. Le F5 est une des options abandonnées dès 2017: il aurait fallu passer entre Florange et Serémange et traverser le site de la cokerie d’ArcelorMittal. Or, il était impossible de passer en dessous. Il fallait donc construire un viaduc, et la pente était trop forte pour que ce viaduc puisse être construit.

Dans l’intervalle, ArcelorMittal a fermé sa cokerie en avril 2020. Et le tracé F5 est revenu sur le tapis au cours d’une réunion en janvier. Il est désormais possible d’imaginer un tunnel sous la zone urbanisée. Les élus locaux concernés par les tracés F4, F5 et F10 ont été invités à le réexaminer, vendredi dernier, et les études correspondantes seront lancées prochainement.