De gauche à droite, Aldo Romani, responsable des financements durables à la BEI, Ricardo Mourinho Félix, vice-président chargé des financements et de la trésorerie à la BEI, Pierre Gramegna, ministre des Finances, et Julie Becker, CEO de LuxSE, ont célébré cette 1.000e. (Photo: Bourse de Luxembourg)

De gauche à droite, Aldo Romani, responsable des financements durables à la BEI, Ricardo Mourinho Félix, vice-président chargé des financements et de la trésorerie à la BEI, Pierre Gramegna, ministre des Finances, et Julie Becker, CEO de LuxSE, ont célébré cette 1.000e. (Photo: Bourse de Luxembourg)

Cette obligation a été émise par la Banque européenne d’investissement (BEI). Baptisée Global Climate Awareness, elle a une maturité de 10 ans pour un montant de 1,5 milliard de dollars.

Les 1.000 obligations actuellement cotées sur LuxSE et affichées sur le Luxembourg Green Exchange (LGX) ont permis de lever plus de 500 milliards d’euros pour financer des projets de développement vert, social et durable dans le monde entier, contribuant ainsi aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et aux objectifs de l’accord de Paris sur le changement climatique. «Des objectifs mondiaux ont inspiré la création de LGX en 2016», souligne la Bourse. Le LGX compte aujourd’hui 170 émetteurs de différents secteurs issus de 35 pays différents, y compris des obligations vertes d’émetteurs souverains et les obligations sociales émises par la Commission européenne.

Une BEI proactive

La BEI est un émetteur particulièrement actif en la matière: elle a émis plus de 50 obligations vertes et durables. La banque est aujourd’hui l’un des principaux bailleurs de fonds mondiaux pour le climat et l’environnement, et la première banque multilatérale de développement à aligner ses nouvelles opérations sur les objectifs et les principes de l’accord de Paris. Elle a pour objectif de consacrer plus de 50% de ses nouveaux financements annuels à des investissements verts d’ici à 2025 et s’est engagée à suivre ces investissements conformément au cadre établi par le règlement européen sur la taxonomie. Pionnière en matière de financement durable, la BEI a lancé la première obligation verte au monde en 2007 et a, depuis, émis pour 39 milliards d’euros d’obligations climatiquement responsables (CAB, pour «climate awareness bonds») axées sur l’atténuation des changements climatiques. Depuis 2018, elle a également levé 6,5 milliards d’euros d’obligations de sensibilisation à la durabilité (SAB, pour «sustainability awareness bonds»), dont l’objectif est d’aborder d’autres domaines de la durabilité environnementale et sociale.

«Cette 1.000e obligation durable affichée sur le LGX illustre le rôle que l’écosystème de la finance durable du Luxembourg joue à l’échelle mondiale dans la mobilisation des capitaux publics et privés nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le changement climatique et les objectifs de développement durable. Elle met également en évidence la coopération innovante entre la Banque européenne d’investissement et la Bourse de Luxembourg, qui contribue depuis plus de dix ans à définir l’orientation de la finance durable, comme elle l’a fait lors de l’émission de la première obligation verte au monde au Luxembourg en 2007», s’est, pour sa part, félicité  (DP), ministre des Finances.