Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, sera en Moselle ce vendredi pour aviser de la situation. (Photo: Shutterstock)

Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, sera en Moselle ce vendredi pour aviser de la situation. (Photo: Shutterstock)

Plusieurs variants du Covid-19 circulent et se répandent très vite dans le département français de la Moselle. Les hôpitaux sont sous pression. Le maire de Metz demande un nouveau confinement.

Alors que la pandémie de Covid-19, selon le ministre français de la Santé, Olivier Véran (LREM), est «fragile, incertaine», mais «sous contrôle», les inquiétudes sont beaucoup plus vives en ce qui concerne la Moselle. Depuis plusieurs jours, les cas d’infection aux variants brésilien et sud-africain se multiplient fortement – 300 cas ces quatre derniers jours, 200 au cours des journées qui précédaient.

Le département est de loin le plus touché de la région Grand Est. Selon un élu, les variants seraient responsables de 30% des nouvelles infections, alors que la moyenne nationale est de 4% à 5%. 


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Le problème est qu’aucun cluster n’a été repéré ou aucun lien avec des voyages à l’étranger, ce qui laisse penser que la situation «pourrait devenir incontrôlable». Cela alors que la tension est déjà forte dans les hôpitaux avec 575 malades pris en charge pour des pathologies en lien avec le Covid-19.

La demande d’un nouveau confinement

Le maire de Metz, François Grosdidier (LR), a donc plaidé pour un nouveau confinement: «Nous voulons un vrai confinement. Un confinement qui soit un coup de frein fort, qui soit limité dans l’espace et dans le temps parce que le couvre-feu à 18h ne sert à rien. (…) Si ça se confirme avec ces centaines de cas et, en plus, avec ces variants africain et brésilien sur lesquels le vaccin est manifestement inopérant, oui, il faut prendre ces mesures.»

Alors que le ministre sera en Moselle ce vendredi, Jean Rottner, président de la région Grand Est, a aussi appelé «à prendre les bonnes décisions».