La Place Stanislas de Nancy devra se vider deux heures plus tôt, à partir du 2 janvier. (Photo: Shutterstock)

La Place Stanislas de Nancy devra se vider deux heures plus tôt, à partir du 2 janvier. (Photo: Shutterstock)

La mesure s’appliquera dès le 2 janvier. À terme, tous les départements lorrains sont susceptibles d’être touchés par une mesure similaire.

lors d’une interview télévisée accordée à France 2, le 29 décembre. Le préfet de Meurthe-et-Moselle, Arnaud Cochet, est le premier représentant de l’État à adopter la mesure sur son département, et ce dès le samedi 2 janvier.

Le couvre-feu plutôt qu’un reconfinement. C’est la ligne fixée par le gouvernement français. Une stratégie contestée dans la région Grand Est. Mathieu Klein (PS), maire de Nancy, et Arnaud Robinet (LR), maire de Reims, réclamaient un reconfinement. Tout comme Jean Rottner (LR), président de la région Grand Est.

Le couvre-feu suscite des réactions mitigées de la part des responsables politiques meurthe-et-mosellan, qui jugent la mesure trop légère. Valérie Beausert-Leick (PS), présidente du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, parle d’une demi-mesure et doute de son efficacité. Jean Rottner se demande, lui, pourquoi on attend le 2 janvier.

Le Grand Est enregistre un taux d’incidence de 200 contre 126 au niveau national. Pour les plus de 65 ans, il est de 239 contre 137 au niveau national. En Meurthe-et-Moselle, le taux d’incidence est de 253. Dans la région, seul le département du Bas-Rhin a un taux d’incidence inférieur à 200.

Tous les autres départements lorrains (Moselle, Meuse et Vosges) sont potentiellement concernés. La Moselle attendra de faire un bilan ce 1er janvier avant d’adopter une mesure similaire.