L’enquête policière n’a pu vérifier la véracité des faits de violence physique allégués. (Photo : Shutterstock)

L’enquête policière n’a pu vérifier la véracité des faits de violence physique allégués. (Photo : Shutterstock)

Le Parquet de Luxembourg a clôturé son enquête préliminaire sans pouvoir confirmer les propos faisant état de violence physique à la Cour grand-ducale.

Huit mois après au cours de laquelle Pol Schock (d’Lëtzebuerger Land) avait fait allusion à un cas de violence physique à la Cour, les investigations de la police judiciaire n’ont pas abouti.

Le service de police judiciaire avait été chargé de mener près le tribunal d’arrondissement de Luxembourg. «Lors de cette enquête, au cours des derniers mois, plusieurs personnes, dont monsieur Jeannot Waringo – représentant spécial du Premier ministre auprès de la Cour grand-ducale –, ainsi que d’anciens salariés de la Cour grand-ducale, ont été entendues», indique le communiqué de l’administration judiciaire. «Ces auditions n’ont pas permis de confirmer les affirmations du journaliste en question.»

Les enquêteurs ont entendu par deux fois M. Schock, qui a invoqué la protection des sources, conformément aux dispositions de l’article 7 (1) de la loi du 8 juin 2004 sur la liberté d’expression dans les médias.

La justice ajoute qu’«aucune personne – aucun ancien ou actuel collaborateur – ne s’est manifestée spontanément auprès du Parquet ou auprès du service de police judiciaire pour faire état de violence physique exercée par un membre de la Cour grand-ducale à son égard et cela nonobstant la médiatisation des propos tenus par le journaliste».

Devant l’absence de confirmation des faits avancés, le Parquet a finalement classé l’affaire sans suites pénales à l’issue de l’enquête préliminaire.