Marc Lies, bourgmestre de Hesperange, souhaite en tout cas que le Conseil de gouvernement ait tranché d’ici un an entre contournement et tunnel. (Photo: Mike Zenari/archives Paperjam)

Marc Lies, bourgmestre de Hesperange, souhaite en tout cas que le Conseil de gouvernement ait tranché d’ici un an entre contournement et tunnel. (Photo: Mike Zenari/archives Paperjam)

Les habitants de la ville de Hesperange attendent depuis 15 ans qu’une solution soit apportée aux problèmes de congestion liés au trafic.

Tunnel ou contournement? Le contournement de la commune de Hesperange pourrait faire l’objet d’une consultation publique au premier semestre 2020. Un projet sans cesse reporté depuis 15 ans.

«Si je dois interpréter les propos du ministre  (Déi Gréng, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, ndlr), il reste », explique le bourgmestre de Hesperange,  (CSV) au journal Le Quotidien le 19 décembre.

Dans ce cas, selon le bourgmestre, il faudrait alors que le tunnel passe huit mètres sous le niveau de l’Alzette, pour une longueur estimée à 1,2 kilomètre. «Une entreprise très sportive», selon Marc Lies.

Le bourgmestre souhaite en tout cas que le Conseil de gouvernement ait tranché d’ici un an entre contournement et tunnel.

Hesperange est saturée aux heures de pointe, si bien que les voitures empruntent désormais les rues des quartiers résidentiels pour éviter les bouchons de la nationale N3.

Plusieurs centaines d’habitants de Hesperange, d’Alzingen et de Fentange s’étaient réunis pour faire entendre leur ras-le-bol mardi 17 décembre.

Une nouvelle rencontre entre la commune et le ministre aura lieu en février 2020.