Aux abords et dans la localité de Hesperange, les heures de pointe ressemblent à un long bouchon. (Photo: Shutterstock)

Aux abords et dans la localité de Hesperange, les heures de pointe ressemblent à un long bouchon. (Photo: Shutterstock)

Le ministre en charge de la Mobilité et des Travaux publics étudie la piste d’un tunnel sur une partie du contournement de la localité de Hesperange, congestionnée en raison du trafic vers la capitale.

Comme toutes les communes périphériques de Luxembourg-ville, Hesperange est saturée aux heures de pointe. Et comme toutes les communes périphériques de la capitale, Hesperange recherche une solution pour éviter la paralysie sur ses voiries, qui sont devenues inadaptées au nombre de navetteurs et surtout de voitures.

Relancée depuis 15 ans, l’idée du contournement routier de Hesperange (contourner Alzingen et Hesperange, se greffer sur le triangle de desserte du Ban de Gasperich pour retrouver la route de Thionville et la nationale 3 à l’est du pont Buuchler) pourrait connaître une nouvelle variante, en l’occurrence la construction d’un tunnel, selon la proposition du ministre de la Mobilité et des Travaux publics faite via une longue réponse parlementaire adressée aux députés Déi Gréng  et , qui l’interrogeaient précisément sur le projet du contournement de Hesperange.

(Déi Gréng), qui souhaitait à l’été dernier que le dossier soit bien ficelé avant de procéder à la consultation publique, voit dans les options actuelles de construction de voirie des impacts significatifs à l’environnement. Une zone Natura 2000 serait notamment traversée.

L’option d’un tunnel sous la zone naturelle retient donc son attention et va faire l’objet d’une étude de la part des Ponts et Chaussées.

«Une telle variante avait été écartée dans le temps pour des raisons d’économie et de coûts. À l’instar d’autres agglomérations à l’étranger et vu l’essor économique généré notamment dans les nouveaux quartiers, une telle variante plus coûteuse, si elle s’avérait économiquement viable et techniquement faisable, aurait le bénéfice du moindre impact sur l’environnement naturel en accomplissant le projet de restructuration du réseau routier et les réaménagements routiers respectifs, tout en améliorant les conditions de vie à l’intérieur des localités», précise François Bausch.

Restera à budgéter l’augmentation des coûts inhérente à cette option, plus coûteuse qu’une route en surface. Et à revoir l’agenda des travaux.

Du côté de la N3 au départ du pont Buchler surplombant les voies ferrées à Bonnevoie, le ministre explique que «la finalisation des quais pour bus sur la Rocade de Bonnevoie, permettant l’avancée du chantier du tram en ville, est prévue pour novembre 2019. La mise en service du module Nord de la nouvelle N3 est actuellement prévue pour la fin de 2021 et le début des travaux du module central est programmé pour printemps 2021.»