Les immeubles des 79 et 81 Grand-Rue sont maintenant propriété de United Textile. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Les immeubles des 79 et 81 Grand-Rue sont maintenant propriété de United Textile. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

D’origine française, mais installé et actif au Luxembourg depuis 2012, le groupe Bensoussan, à travers United Textile, a déjà investi 20 millions d’euros en 2021, prévoit d’investir encore 50 millions en 2022, et 30 millions en 2023 dans l’immobilier de retail, bureaux et logistique.

Resté discret à l’époque, le groupe Bensoussan est en fait à l’origine de , il y a un peu plus de six mois. Autrefois occupé par les cosmétiques Mac, il est déjà reloué à la marque de prêt-à-porter Samsøe Samsøe, qui devrait ouvrir probablement en juin. Depuis, il a également acheté le 81 Grand-Rue, dont le local commercial est occupé par le chausseur pour enfants Kenza Lauro, qui poursuit son activité commerciale. Le groupe a aussi acquis deux étages de l’immeuble situé au 34A, rue Philippe II (le 2e et le 6e étages, de 250m2 chacun), des plateaux de bureaux qui sont occupés par ses équipes. Coût total de l’investissement pour 2021? Plus de 20 millions d’euros.

Mais ce groupe familial qui a fait fortune dans le textile en France (en témoigne notamment l’ouverture en 2015 du Fashion Center à Aubervilliers, un centre dédié aux grossistes de mode) n’entend pas s’arrêter là. Ils sont déjà en négociation pour l’achat de nouveaux biens à hauteur de 50 millions pour des clôtures au cours de l’année 2022. Et près de 30 millions d’investissements sont également prévus pour l’année 2023. À noter qu’il est prévu que ces investissements soient pour du long terme, les biens devant rester dans leur portefeuille et être mis sur le marché en location.

Outre le retail et l’immobilier de bureaux à Luxembourg-ville et dans le quartier Gare, le groupe familial ne détourne pas le regard quand on lui parle de la Cloche d’Or ou de Belval. De plus, il est aussi intéressé par l’idée acquérir des bâtiments de logistique aux abords des autoroutes, permettant d’approvisionner le Luxembourg, mais aussi l’Allemagne ou la Belgique. Par ailleurs, Bruxelles est aussi dans leur champ de vision, avec deux négociations en cours pour des immeubles mixtes sur l’avenue Louise.