Ce jeudi, ils étaient près de 900 nouveaux étudiants à découvrir le campus de Belval.  (Photo: Paperjam)

Ce jeudi, ils étaient près de 900 nouveaux étudiants à découvrir le campus de Belval.  (Photo: Paperjam)

Ce jeudi, 900 étudiants avaient rendez-vous à Belval pour le Welcome Day de l’Université du Luxembourg. Lundi, les cours débuteront sous une forme hybride mais, en coulisses, on espère un retour en 100% présentiel pour les examens de janvier. 

Ce jeudi, pour beaucoup, c’était le grand jour. Les premiers pas à l’université, sous la forme du Welcome Day organisé par l’Uni sur le campus de Belval. Une journée dédiée à l’accueil et à l’intégration des nouveaux étudiants, afin que ceux-ci puissent également découvrir leur nouvel environnement. Ils étaient ainsi environ 900 présents ce jeudi, là où, hors période Covid-19, ils pouvaient être jusqu’à 2.000 d’autres années.

2.000, c’est aussi le nombre de nouveaux étudiants qu’annonce l’Uni pour cette rentrée en se basant sur les candidatures reçues. Pour un total qui devrait se situer aux environs des 6.700 étudiants. Un chiffre qui serait similaire à celui de l’année dernière, même s’il n’est pas improbable que la légère augmentation vue lors des derniers exercices se poursuive. 

L’année débute avec une formule hybride

Tout ce petit monde débutera l’année académique ce lundi. Avec des cours qui seront donnés sous une forme hybride: en virtuel et en présentiel. 

«Nous avons 59 salles de cours qui sont équipées afin de pouvoir fonctionner ainsi», explique Catherine Léglu, vice-rectrice aux affaires académiques. «Les cours magistraux, ceux donnés habituellement en amphithéâtre,  seront retransmis en vidéo. Mais la possibilité est laissée aux étudiants de se réunir ensuite à quelques-uns pour en discuter, débattre. Pour d’autres programmes, on divisera plutôt les groupes en sous-groupes afin que les cours puissent se donner en alternance en présentiel et en virtuel.» 

 Catherine Léglu, la vice-rectrice aux affaires académiques. (Photo: Paperjam)

Catherine Léglu, la vice-rectrice aux affaires académiques. (Photo: Paperjam)

Un système comparable, donc, à celui qui était en vigueur l’année dernière. «Mais avec un an d’expérience supplémentaire. On sait désormais ce qui marche ou non», sourit Catherine Léglu. 

Pas de régime CovidCheck

Cette dernière ne le cache pas, elle espère voir les étudiants revenir rapidement en nombre sur les différents campus de l’Uni. «C’est la rentrée et beaucoup de nos étudiants arrivent d’un peu partout. L’Impfbus était présent ce jeudi. Certains se sont sans doute fait vacciner à cette occasion… Donc, on va attendre un petit mois sans doute avant d’envisager de partir vers plus de cours en présentiel, d’ici à la fin de l’année 2021. Dans la mesure du possible évidemment, en fonction de la situation sanitaire. Mais en gardant ce cap, on espère pouvoir organiser les examens de janvier-février de manière plus traditionnelle.» Qu’ils aient lieu en 100% présentiel comme cela se déroulait avant la crise sanitaire, donc. 

En attendant, les activités reprennent quand même. Mais sans utilisation du fameux régime CovidCheck, même si celui-ci était de rigueur ce jeudi pour le Welcome Day.  

«Il l’était tout simplement parce que c’était un grand événement, avec en tout un millier de personnes. Par contre, si on encourage tout le monde à se faire vacciner, il serait très difficile d’instaurer un CovidCheck pour les salles de cours», continue Catherine Léglu, avant de préciser sa pensée. «Nous avons 15.000 salles de cours réservées jusqu’au mois de décembre. Cela signifie donc qu’il faudrait pouvoir faire 15.000 CovidCheck, vous imaginez? Et puis, nous avons à gérer des étudiants étrangers (15% des étudiants de l’Uni ne proviennent pas de l’Union européenne, ndlr) qui ont parfois été vaccinés avec des sérums non reconnus chez nous. Avec le CovidCheck, ils seraient donc exclus des cours…»

Les étudiants devront donc bien porter le masque et garder une distanciation sociale obligatoire lorsqu’ils seront en cours. Au moins pour quelques mois…