Le secteur vit des turbulences depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, au printemps dernier. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Le secteur vit des turbulences depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, au printemps dernier. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Rendez-vous est donné, ce matin au Kirchberg, pour les représentants du gouvernement, des syndicats et du patronat d’un secteur loin d’être épargné par la crise sanitaire.

Après trois mois de réflexion, les trois patrons des plus gros employeurs du secteur aérien luxembourgeois sont de retour ce jeudi autour de la table d’une tripartite engagée le 14 juillet dernier.

Le ministre de la Mobilité (Déi Gréng) organise cette deuxième tripartite aviation sous un ciel plombé: les avions de Luxair, dirigée par , ont été cloués au sol pendant le confinement tandis que ceux de Cargolux, piloté par , ont été mobilisés pour faire face aux défis de l’approvisionnement en matériel médical pour affronter la crise sanitaire du Covid-19.

Les syndicats LCGB, OGBL et NGL-SNEP veulent se faire entendre dans ce contexte pour le moins particulier, avec un piquet sur la place de l’Europe dès 8h.

La fin de la convention collective de Luxair approche

Pour rappel, la convention collective de Luxair arrivera à échéance le 31 décembre prochain.

Le texte, signé en juin 2018, a notamment introduit une augmentation des salaires, le versement d’une prime unique, d’un 13e mois dès 4 ans d’ancienneté et l’augmentation de tous les barèmes dans les grilles salariales.

Luxair emploie 2.950 personnes au Luxembourg selon le Statec, tandis que Cargolux pointe à 1.650 recrues, et Lux-Airport 330.