Le variant Omicron est déjà présent en Europe. (Photo: Shutterstock)

Le variant Omicron est déjà présent en Europe. (Photo: Shutterstock)

Depuis la découverte du nouveau variant Omicron, au potentiel infectieux plus dangereux que le variant Delta, scientifiques et politiques y portent une attention particulière.

Le variant B.1.1.529, baptisé «Omicron», a réussi à capter l’attention du monde. Qualifié de «préoccupant» par l’OMS, ce variant présente un très grand nombre de mutations et un potentiel de contagion plus élevé que le variant Delta, déjà très contagieux.

À Londres, les ministres de la Santé du G7 doivent tenir une réunion d’urgence afin de discuter de la stratégie à adopter face à l’évolution d’Omicron.

Depuis vendredi, de nombreux pays ont décidé de fermer leurs frontières aux voyageurs venant d’Afrique australe, région où a été découvert ce variant. Pour autant, Omicron est déjà présent sur le Vieux Continent, puisqu’il a été détecté en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. En France, le ministre de la Santé a jugé «très probable» la présence du nouveau variant dans l’Hexagone.

Pour le moment, les données ne sont pas encore assez nombreuses pour connaître pleinement le potentiel pandémique d’Omicron. Mais les fabricants des principaux vaccins utilisés en Europe ont affirmé être confiants dans leur capacité à faire face à Omicron.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a invité la population européenne à la prudence et à continuer à appliquer les gestes barrières. Elle a également souligné que les scientifiques et les laboratoires pharmaceutiques auront besoin de deux à trois semaines pour avoir l’ensemble des caractéristiques des mutations de ce nouveau variant.