Si vous croisez Robert Brandy, il y a de fortes chances que vous le voyiez portant l’un de ses chapeaux; en feutre si c’est en hiver, ou en paille si c’est en été. «J’ai environ une vingtaine de chapeaux chez moi», confie l’artiste, qui porte ce jour-là un Borsalino vert-de-gris. «J’ai commencé à porter des chapeaux quand j’ai commencé à perdre mes cheveux, poursuit-il, avec un sourire complice. Cela m’évitait de brûler à cause du soleil, ou d’avoir froid à la tête en hiver.» Si, au début, Robert Brandy ne faisait pas attention aux marques, il a maintenant une préférence pour les chapeaux confectionnés par les maisons Borsalino ou Stetson. Si ses peintures sont pleines de couleurs, il n’en va pas de même pour ses chapeaux. «Je préfère les avoir dans des tons neutres, comme le noir, le brun ou le gris.»
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Parfois, il les porte aussi pour travailler. Ce qui lui vaut quelques déconvenues: «J’ai mis de la peinture sur un de mes chapeaux, j’étais un peu contrarié. Mais un jour, un ami dont la femme aime aussi beaucoup les chapeaux m’a demandé s’il pouvait me l’acheter! Alors, je l’ai enlevé, je l’ai signé à l’intérieur et lui ai vendu au prix pour pouvoir m’en racheter un neuf!» Côté achats, il n’a pas de boutique préférée, mais en a acheté quelques-uns dans un magasin à Antibes, ou à Bruxelles.
Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de qui est parue le 29 avril 2021.
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