Au 1er janvier, le salaire minimum non qualifié sera réévalué de 59 euros, et le salaire minimum qualifié de 72 euros. (Photo: Shutterstock)

Au 1er janvier, le salaire minimum non qualifié sera réévalué de 59 euros, et le salaire minimum qualifié de 72 euros. (Photo: Shutterstock)

Nouvelle taxe CO2, réévaluation des salaires minimums – qualifié et non qualifié –, chômage partiel: le 1er janvier 2021 marquera l’entrée en vigueur de nouvelles règles et apportera son lot de changements.

Du changement pour ce 1er janvier. Comme tous les ans, le premier jour de l’année voit l’arrivée de nouvelles règles, normes et autres révisions salariales. Ainsi, dès le 1er janvier 2021, le salaire minimum non qualifié passera à 2.200 euros brut mensuels, contre 2.141 euros à l’heure actuelle, tandis que le salaire minimum qualifié sera réévalué pour atteindre les 2.642 euros brut mensuels (+72 euros).

Par ailleurs, le crédit d’impôt pour les salariés, les pensionnés, les indépendants et les chômeurs connaîtra une hausse de 96 euros à compter du 1er janvier 2021, et l’allocation de vie chère sera réévaluée de 10%.

Taxe CO2 pour les nouvelles immatriculations

Alors que la question climatique sera au rendez-vous des enjeux politiques pour l’année à venir, une taxe CO2 sera introduite pour les nouvelles mises en circulation. Les acheteurs de véhicules devront s’acquitter d’une taxe d’immatriculation plus importante que par le passé.

L’Automobile Club et l’Union des consommateurs estimaient entre 450 et 750 euros le supplément à payer annuellement pour les propriétaires concernés. Cette règle, qui devait initialement entrer en vigueur au mois de janvier 2020, n’est pas rétroactive et ne concerne donc pas les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2021.

Chômage partiel et licenciements

Au cœur de l’actualité de cette année 2020, placée sous le signe de la crise sanitaire, du confinement et d’une économie au ralenti, le chômage partiel verra également ses règles d’application changées. Ainsi, jusqu’ici indexé sur base d’un équivalent temps plein, le chômage partiel sera, à partir du 1er janvier, calculé sur le nombre d’heures vraiment prestées.

Selon les secteurs – et leur vulnérabilité –, les règles en matière de chômage partiel seront susceptibles d’évoluer, à l’inverse de celles concernant les licenciements, qui ne connaîtront pas de changements.