Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne sont réunis pour deux jours de sommet. (Photo: Conseil européen)

Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne sont réunis pour deux jours de sommet. (Photo: Conseil européen)

Réunis à Bruxelles pour un sommet européen, les 27 chefs d’État et de gouvernement ont proposé un report de la date du Brexit au 22 mai ou au 12 avril.

Theresa May, Première ministre britannique, avait demandé un report de la date du Brexit au 30 juin. Lors du sommet européen qui se tient les 21 et 22 mars, les 27 chefs d’État et de gouvernement lui ont proposé deux autres alternatives pour éviter que le Brexit ait lieu après les élections européennes, qui se déroulent, elles, du 23 au 26 mai.

Jeudi 21 au soir, deux alternatives ont été présentées, à savoir un report de la date du Brexit au 22 mai (soit la veille des élections européennes) ou au 12 avril. Deux scénarios que Theresa May a acceptés.

Conditions posées

«J’ai rencontré la Première ministre May à plusieurs reprises ce soir pour être sûr que le Royaume-Uni accepte les scénarios d’une extension, et je suis ravi de confirmer que nous avons un accord là-dessus», a déclaré jeudi soir Donald Tusk, président du Conseil européen, selon l’AFP.

Les options proposées par les Vingt-sept ne sont pas sans condition: Si les députés britanniques votent favorablement la semaine prochaine l’accord de divorce conclu en novembre dernier, les Vingt-sept seront d’accord pour reporter la date du Brexit au 22 mai.

Mais en cas de nouveau rejet du texte, Londres aura jusqu’au 12 avril pour décider d’organiser des élections européennes. Dès lors, Theresa May pourrait demander un nouveau report dont la durée n’est pas encore connue.

Une nouvelle échéance-clé

«Si vous décidez de ne pas organiser d’élections, vous ne pourrez plus être là au-delà des élections européennes, quoiqu’il advienne», a affirmé le président français Emmanuel Macron à la sortie de la réunion jeudi soir, .

La nouvelle échéance est donc le 12 avril, date avant laquelle «toutes les options sont ouvertes» pour Donald Tusk. Selon France 24, le président du Conseil européen a ainsi évoqué le vote de l’accord, une sortie sans accord, un long report du Brexit et même la possibilité que le Royaume-Uni renonce au Brexit.