ABLV Bank Luxembourg a été placée en liquidation judiciaire le 2 juillet 2019. (Photo: Shutterstock)

ABLV Bank Luxembourg a été placée en liquidation judiciaire le 2 juillet 2019. (Photo: Shutterstock)

Info Paperjam – Les 15 salariés d’ABLV Bank Luxembourg auront droit à un plan social, après de longs mois dans l’incertitude. Une séance dinformation et de consultation va être organisée sous peu. 

L’Aleba (Association luxembourgeoise des employés de banque et assurance) refuse d’y voir une victoire. Mais il s’agit tout de même d’un soulagement pour les 15 employés d’ABLV Bank Luxembourg. Ces derniers étaient dans l’incertitude la plus totale depuis que leur employeur avait  en juillet 2019, après avoir été mis en cessation de paiement en février 2018 suite à la faillite de sa maison mère ABLV Bank. . «On espère une issue heureuse pour la mi-mars. Une réunion d’information et de consultation va être organisée par les liquidateurs», explique , président de l’Aleba.

L’Aleba a dû montrer les dents

Le syndicat n’a pas ménagé ses efforts en faveur des employés. «Nous avons multiplié les contacts avec les liquidateurs, les juges... Il n’était pas question de baisser les bras car il était évident qu’ils avaient droit à ce plan social. Il est malheureux d’avoir dû à ce point montrer les dents», poursuit Roberto Mendolia, qui a supposé un temps que les liquidateurs cherchaient à gagner du temps pour éviter un plan social via des départs volontaires, car il ne peut être mis en place que s’il reste 15 employés.

«On nous a demandé d’attendre jusqu’au 10 janvier, date butoir à laquelle les créanciers devaient se faire connaître. Mais après cette date, nous n’avons plus eu de nouvelles. Il a de nouveau fallu tempêter pour que cela bouge. Maintenant que les créanciers sont connus, on sait aussi ce qu’il reste comme argent disponible. Nous allons maintenant voir quelles indemnités pourront être proposées aux salariés», avance encore le président.

Des salariés qui, au fil des semaines, ont connu un contexte de plus en plus difficile. «Les liquidateurs ont progressivement supprimé leurs fonctions de l’entreprise pour les ‘outsourcer’. Ils ont donc eu de moins en moins de tâches à accomplir. Malgré cela, ils devaient tenir le coup», conclut Roberto Mendolia.