Une fois l’opération terminée, RTL Group devrait détenir 16% de ce poids lourd de l’audiovisuel en France. (Photo: Romain Gamba/archives Maison Moderne)

Une fois l’opération terminée, RTL Group devrait détenir 16% de ce poids lourd de l’audiovisuel en France. (Photo: Romain Gamba/archives Maison Moderne)

Le groupe basé au Luxembourg devrait empocher 641 millions d’euros dans le rachat par Bouygues de 11% de la nouvelle entité créée, dévoile le projet de fusion publié lundi soir.

TF1 et M6 ont officialisé hier leur union pour créer un poids lourd médiatique en France fort de 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et doté d’un résultat opérationnel courant combiné de 461 millions d’euros, ont-ils dévoilé dans .

Leurs actionnaires respectifs, Bouygues pour TF1 et RTL Group pour M6, devraient détenir respectivement 30% et 16% du nouveau groupe, le reste étant coté sur Euronext Paris.

«Le projet de fusion de TF1 et de M6 serait une étape majeure dans la mise en œuvre de notre stratégie visant à créer des champions nationaux des médias à travers notre présence européenne», explique dans un communiqué , directeur général de RTL Group.

Objectif: fin 2022

TF1 et M6 ambitionnent de renforcer l’offre en contenus français, de poursuivre le développement d’un pôle de production de contenus locaux et internationaux, d’accélérer le développement d’une plateforme nationale performante mêlant streaming et vidéo à la demande ainsi que le développement de technologies de pointe en streaming et en publicité adressée.

Les deux groupes espèrent conclure l’opération d’ici à la fin 2022, le temps de convaincre leurs actionnaires respectifs.

À ce propos, le ratio retenu est de 2,10 actions TF1 pour chaque action M6. Les actionnaires du groupe né en 1987 devraient recevoir un dividende extraordinaire de 1,50 euro couplé à un dividende ordinaire de 1,00 euro par action ainsi qu’une action de M6 Editions, entreprise qui deviendra une filiale à 48% de la nouvelle entité fusionnée.

Enfin, le feu vert de l’Autorité de la concurrence (ADLC) et celui du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) sont nécessaires pour concrétiser la transaction.