Le secteur de la construction n’est plus autorisé à prester jusqu’à 60 heures par semaine. (Photo: Matic Zorman/Archives Paperjam)

Le secteur de la construction n’est plus autorisé à prester jusqu’à 60 heures par semaine. (Photo: Matic Zorman/Archives Paperjam)

Le dernier conseil de gouvernement a limité à 13 le nombre de secteurs pouvant travailler jusqu’à 12 heures par jour ou 60 heures par semaine.

Les syndicats ont remporté une bataille sur le dossier de l’allongement des horaires de temps de travail. Alors que de nouveaux secteurs venaient d’être ajoutés à la liste des entreprises autorisées à prester jusqu’à 60 heures semaines – soit jusqu’à 12 heures par jour –, le gouvernement a rapidement fait machine arrière lors du conseil de gouvernement du 15 mai.

Désormais, explique le Wort, seuls 13 secteurs sont autorisés à appliquer cette mesure adoptée en mars, au cœur de la crise sanitaire donc, pour permettre à des secteurs jugés essentiels à la bonne marche du pays de mieux fonctionner.

Les métiers de la construction, les opticiens, les enseignes de bricolage et de jardinage ainsi que les activités de pressing sortent désormais de la liste.

Le gouvernement maintient donc cette disposition pour l’ensemble des soins de santé, mais aussi pour les services aux collectivités (eau, déchets, énergie), le secteur de l’alimentation, les transports publics, les services postaux et de télécommunication, mais aussi les activités essentielles dans le secteur financier et de l’assurance.

Cette disposition exceptionnelle devrait s’éteindre automatiquement le 24 juin prochain avec la fin de l’«État de crise».