Solarisbank se rapproche de son entrée en bourse. Pas seulement parce que les jours passent. La fintech allemande, à l’actionnariat de laquelle on retrouve la SNCI en tandem avec Lakestar II, le Luxembourg Future Fund et Ilavska Vuillermoz Capital, a levé 190 millions d’euros fin juillet, fini l’année avec plus de 100 millions d’euros de revenus (soit une hausse de plus de 90%), enregistré un million de nouveaux clients finaux via ses propres clients et signé un partenariat salué avec Contis.

Ce mercredi, la fintech qui propose du «banking-as-a-service» annonce le recrutement de Chloé Mayenobe, comme «chief growth officer». «Nous sommes impatients de bénéficier de ses antécédents éprouvés dans la gestion des transformations d’entreprise et l’exécution de stratégies de mise sur le marché. Ce que Solarisbank a démontré avec succès en Allemagne est possible partout. Toute entreprise peut tirer parti de la puissance d’innovation de la finance intégrée. Nous avons l’élan de notre côté et, avec Chloé qui pilote notre expansion internationale, nous nous assurons que nous allons étendre notre position de leader en Europe», a commenté le CEO de Solarisbank, Roland Folz.

Le BaFin échaudé par le scandale Wirecard

Elle a été directrice générale adjointe de Natixis Payments et membre du comité exécutif de Natixis, fintech couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur des paiements, de l’émission à l’acquisition, de l’e-paiement au prépayé, en passant par le traitement. Par ailleurs, Chloé Mayenobe a passé plus de 12 ans chez Ingenico Group, où elle a été nommée vice-présidente audit et risques en 2006, avant d’étendre ses responsabilités en tant qu’EVP et, finalement, d’être nommée directrice générale Europe de la division retail, où elle était responsable de plus de 1.500 employés et gérait 400 millions d’euros de chiffre d’affaires.

, Tech Europe rappelle aussi que «la croissance de Solarisbank a attiré l’attention du régulateur financier allemand (BaFiN), qui a récemment annoncé qu’il nommait un superviseur spécial pour la start-up. Le BaFin est toujours énervé à la suite du scandale Wirecard de 2020, lorsqu’il a été accusé d’avoir ignoré les avertissements concernant les pratiques comptables douteuses de la chouchoute de la scène fintech allemande. Le régulateur a récemment fait l’objet d’une refonte et d’.

Dans la même interview, Roland Folz dit travailler sans pression à une entrée en bourse au troisième trimestre, en fonction des circonstances et des appétits d’investisseurs.

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