Patrick Nickels, président de  Luxembourg Future Fund (LFF); Pierre Gramegna, ministre des Finances et  Pier  L uigi  G ilibert , directeur général du Fonds européen d’investissement (FEI). (Photo: Blitz pour la BEI)

Patrick Nickels, président de Luxembourg Future Fund (LFF); Pierre Gramegna, ministre des Finances et  Pier L uigi G ilibert , directeur général du Fonds européen d’investissement (FEI). (Photo: Blitz pour la BEI)

Le Luxembourg Future Fund semble avoir trouvé sa vitesse de croisière. Il a investi dans six sociétés et deux fonds. La fin de la phase d’investissement est programmée pour fin 2020 et devrait pouvoir être respectée.

L’ensemble des acteurs liés de près ou de loin au Luxembourg Future Fund (LFF) s’étaient donné rendez-vous au siège de la Banque européenne d’investissement (BEI) – l’autre partie prenante du LFF – lundi 18 novembre en avant-soirée, pour son premier événement de réseautage.

Une belle occasion aussi de tirer un premier bilan de ce fonds d’investissement . «Nous avons deux objectifs», rappelle Patrick Nickels, président de la SNCI et du LFF. «Ce fonds doit à la fois assurer du retour sur investissement, mais aussi créer de la substance durable au Luxembourg en investissant dans des secteurs technologiques.»

Deux options pour investir

Le LFF opère de deux façons. Soit il investit dans des fonds de capital-risque, soit il co-investit dans des sociétés aux côtés de fonds technologiques en les faisant venir au Luxembourg. «Mais nous visons toujours des sociétés technologiques, des fintech ou des acteurs de la cybersécurité», précise Patrick Nickels.

Les débuts ont été assez lents. Un premier accord avait été signé avec le fonds Paladin European Cyber Fund, qui investit dans des activités de cybersécurité et est .

Le fonds public précise avoir eu une activité soutenue en 2018 et avoir poursuivi sur sa lancée en 2019. Résultat: en plus de Paladin, il a désormais co-investi dans six sociétés (voir plus bas) et vient, début novembre, de boucler un nouvel investissement dans le fonds MiddleGame Ventures, basé au Luxembourg.

Nous disposons encore de montants à investir.

Patrick NickelsprésidentLuxembourg Future Fund

En termes de moyens, la SNCI a injecté 120 millions d’euros et le Fonds européen d’investissement, qui dépend de la BEI, 30 millions.

«Nous disposons encore de montants à investir», confirme à Paperjam le président du LFF, qui refuse toutefois d’en donner le montant. «En principe, nous disposons d’une période d’investissement qui court jusque fin 2020 et qui peut être prolongée. Mais nous devrions avoir bouclé cette première phase dans les temps.»

Présent lors de cette assemblée, tout comme des responsables des six entreprises dans lesquelles LFF a investi, le ministre des Finances  (DP) a insisté sur le fait que «le Fonds apporte au Luxembourg des emplois hautement qualifiés et y attire des gestionnaires de fonds spécialisés dans des secteurs prioritaires».

Les sociétés soutenues par le Luxembourg Future Fund

, une plate-forme de prêt dans le crédit à la consommation alternatif et le crédit de pair à pair.

, une société de services financiers spécialisée dans la gestion des risques technologiques.

Pagantis, une société spécialisée dans les technologies financières qui travaille à partir d’une plate-forme technologique évolutive pour les transactions de commerce électronique en Europe.

 est une plate-forme de commerce en ligne spécialisée dans les financements immobiliers.

propose une plate-forme de banque numérique à des tiers qui leur permet d’offrir à leurs clients finaux des services financiers numériques et conformes.

collecte des données terrestres et maritimes à partir de son réseau de 80 nanosatellites.