D’autres sites que l’ancien haut-fourneau de l’Arbed à Belval méritent d’être conservés. (Photo: Maison Moderne/Jan Hanrion)

D’autres sites que l’ancien haut-fourneau de l’Arbed à Belval méritent d’être conservés. (Photo: Maison Moderne/Jan Hanrion)

Les députés ont débattu de l’importance de mieux protéger le patrimoine du pays. Un projet de loi est en cours d’élaboration et une pétition réclame la protection des bâtiments d’avant 1955.

Suite à une pétition qui a récolté plus de 5.000 signatures (5.280), les députés ont débattu, ce mercredi 21 octobre à la Chambre, de la possibilité de mieux protéger le patrimoine. Un projet de loi est en effet à l’étude en commission de la Culture.

Inquiets de voir de nombreux bâtiments, privés ou industriels, disparaître au profit de nouvelles constructions, les pétitionnaires réclament la protection de tous les ouvrages datant d’avant 1955.

Vers un observatoire indépendant?

Leur objectif n’est pas qu’on ne puisse jamais y toucher, mais au moins qu’ils fassent l’objet d’une expertise par les services des Sites et monuments. Pour justifier cette demande, ils expliquent que, souvent, la réaction intervient trop tard… Une fois que la démolition du site a démarré.

Lors du débat, ce mercredi, les députés ont unanimement penché en faveur d’une meilleure protection du patrimoine. Mais l’idée d’une protection automatique sera par contre plus compliquée à faire passer.

Selon la ministre de la Culture,  (Déi Gréng), cette idée a déjà été recalée par le passé pour cause d’insécurité juridique. Il serait en effet difficile de pouvoir prouver avec certitude la date de construction d’un bâtiment.

 Le projet de loi poursuivra en tout cas son cours. L’idée serait de créer un observatoire indépendant pour aider le gouvernement et les communes.