Justin Partington (IQ-EQ), Fèmy Mouftaou (IQ-EQ), Nicholas Curwen (EQT Partners), Aïssata Coulibaly (EY) et Matthias Kerbusch (Clifford Chance). (Photo: Matic Zorman)

Justin Partington (IQ-EQ), Fèmy Mouftaou (IQ-EQ), Nicholas Curwen (EQT Partners), Aïssata Coulibaly (EY) et Matthias Kerbusch (Clifford Chance). (Photo: Matic Zorman)

Une étude sur le secteur du private equity présentée le 4 juillet par IQ-EQ met en avant le fait que les opportunités d’investissement vont diminuer aux États-Unis, se contracter légèrement en Asie et augmenter en Europe.

30% des 121 professionnels des fonds interrogés dans le monde identifient le plus d’opportunités d’investissement en Asie à l’avenir (contre 32% en 2018), selon l’étude d’IQ-EQ présentée . Les fonds regarderont par ailleurs davantage vers l’Europe continentale (pour 23% des sondés), et vers le Royaume-Uni (17%).

Les États-Unis, eux, devraient être délaissés ces prochains mois (5% y voient une opportunité contre 41% en 2018). «Cela donne à penser que les fruits les plus faciles à cueillir dans cette région ont déjà été cueillis», explique IQ-EQ dans l’étude.

L’Afrique (15%) et l’Amérique latine (10%) constituent également des régions de plus en plus attractives. «Il faut s’attendre à davantage de possibilités d’investissement en Afrique, d’autant plus que des freins liés à la régulation sont en train d’être levés dans certains pays, comme la Namibie ou le Kenya», précise Aïssata Coulibaly, associate partner chez EY, intervenant lors de la conférence.

Avant d’ajouter: «En Asie, le potentiel est toujours là, mais il devient de plus en plus difficile d’y investir, en particulier du fait des ruptures macroéconomiques liées aux tensions avec les États-Unis».

Secteur solide

Parmi les problématiques les plus complexes à gérer pour l’année à venir, les répondants citent les levées de fonds (24%), les opportunités d’investissement (22%), les possibilités de sorties (19%) et la régulation (18%).

Au final, à la question de savoir si le climat des levées de fonds en 2019 serait comparable à 2018, 48% estiment qu’il sera stable, 33% pire et 19% meilleur.

«Le fait qu’autant de gens s’attendent à ce que les conditions se maintiennent plutôt qu’à ce qu’elles se détériorent donne à penser que le private equity continuera d’être solide, quels que soient les chocs qui se produisent par ailleurs», affirme IQ-EQ.