C’était un des grands changements lors de la rentrée scolaire, fin février: . Cette obligation fait désormais partie du projet de loi concernant la reconduction des restrictions sanitaires jusqu’au 2 avril prochain. Tout comme certaines règles en vigueur pour les rassemblements.

Les mesures de lutte contre le Covid-19 dans le domaine de l’éducation devraient, en effet, faire leur entrée dans les textes dits des «lois Covid». C’est une nouveauté que les membres des deux commissions parlementaires (Santé et Éducation nationale; Enfance et Jeunesse) ont examinée mardi 9 mars.

Ce projet de loi prévoit également de définir des conditions qui permettraient aux autorités de déclencher des «mesures temporaires» dans le cas d’une «recrudescence locale ou globale» de la pandémie. Une certaine flexibilité est donc demandée, permettant de mettre en place des dispositifs spécifiques aux différents cas de figure rencontrés sur un territoire. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Les membres de l’opposition CSV et déi Lénk ont ainsi «regretté un manque de précision du texte, trop général, en laissant la possibilité de décider des «mesures sanitaires spécifiques» sans mieux les définir» comme le renseigne la Chambre des députés sur son site. 

Les travaux sur le projet de loi doivent continuer au sein des deux commissions parlementaires dans le courant de cette semaine, dès que l’avis du Conseil d’État sera disponible. Le texte sera débattu et soumis au vote des députés lors d’une séance publique prévue ce vendredi 12 mars à 14h.