Stanislas Dutreil sélectionne la musique en fonction de sa fréquence cardiaque. (Photo: DR)

Stanislas Dutreil sélectionne la musique en fonction de sa fréquence cardiaque. (Photo: DR)

Forçat de l’entraînement, Stanislas Dutreil, triathlète et managing director de Badenoch + Clark Belux, utilise la musique comme un véritable coach personnel. Il nous donne ses trucs pour faire correspondre sa playlist à son rythme de course.

Dans la vie professionnelle, (41 ans) est managing director du cabinet de conseil en recrutement Badenoch + Clark Belgique-Luxembourg, entité du groupe Adecco. Venu de France, il est installé au Luxembourg depuis octobre 2019 et en profite pour sillonner ses routes en courant ou en pédalant.

«À la base, je suis runner. Mais depuis cinq ans, je pratique le triathlon», explique-t-il. Une discipline aux entraînements exigeants qui a modifié sa pratique. «Avant de bifurquer vers le triathlon,  je ne courais jamais en musique, ça me perturbait.» Mais l’intensité des six premiers mois d’entraînement au triathlon a été à ce point soutenue qu’il a eu besoin de trouver une nouvelle source de plaisir pendant les séances de running.

«Cela m’a permis de découvrir qu’il est vraiment possible de trouver des morceaux qui, grâce à leur rythme ou leur tempo, permettent de se surpasser», poursuit Stanislas. Convaincu de ce nouvel apport, il sélectionne désormais ses playlists en fonction de l’intensité de ses séances, calculée en battements (de cœur) par minute (BPM).

La musique est le métronome de mes foulées.

Stanislas Dutreilmanaging directorBadenoch + Clark Belux

«Il est important de bien connaître son tempo de course. Pour la plupart des coureurs, il se situe en général entre 125 et 150 BPM. Désormais, des sites comme ou permettent de choisir ses musiques en fonction des BPM.» Vous leur indiquez votre temps au kilomètre ou vos BPM pour la séance et ils sélectionnent des morceaux, voire confectionnent des playlists qui vous conviennent.

Dans la playlist qu’il partage avec nous, Stanislas Dutreil propose une série de morceaux pour des BPM croissants puis décroissants. «La musique est le métronome de mes foulées», résume-t-il.

En matière de matériel, il conseille des écouteurs bien ajustés aux oreilles, qui ne tombent pas et que l’on ne sent pas en courant. «Rien de plus désagréable que de se focaliser sur un souci technique!»

Des conseils qui, pour lui, valent surtout pour les séances d’entraînement. En compétition, il bannit toute source extérieure de bruit, préférant «partager le moment que de s’enfermer dans un cocon».

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Running, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité du running au Luxembourg.