Pierre Gramegna, ministre des Finances, s’est dit favorable aux «coronabonds», dans une interview accordée le vendredi 3 avril à CNBC. (Photo: Twitter/@pierregramegna)

Pierre Gramegna, ministre des Finances, s’est dit favorable aux «coronabonds», dans une interview accordée le vendredi 3 avril à CNBC. (Photo: Twitter/@pierregramegna)

Dans une interview accordée à CNBC, le ministre des Finances a signifié que le Luxembourg s’était dit favorable à l’utilisation de «coronabonds» pour que les États européens puissent se refinancer plus facilement.

«Les coronabonds sont une des propositions soutenues par le Luxembourg, mais il y en a beaucoup d’autres», a déclaré  (DP), ministre des Finances, dans une .

Il ajoute que «c’est une des possibilités pour que tous les pays aient accès à de la liquidité à un bon prix». Il s’agit d’une obligation émise par l’ensemble des pays européens, soit un eurobond, appelé «coronabond» ou «recovery bond» par néologisme. En somme, ce sont des emprunts émis en commun par les pays de la zone euro sur les marchés.

Giuseppe Conte, chef du gouvernement italien, s’y était également dit favorable mi-mars, tout comme la France. Mais les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande et l’Allemagne ont déjà fait connaître leur opposition. Angela Merkel a toujours refusé le principe de mutualisation des dettes.

L’émission de «coronabonds» devrait en tous cas de nouveau être sur la table de l’Eurogroupe, qui se réunit mardi 7 avril.