Philippe Heisbourg est passionné de montagnes et de course à pied. Pas étonnant donc de le retrouver au marathon de Zermatt, dans les Alpes suisses. (Photo: DR)

Philippe Heisbourg est passionné de montagnes et de course à pied. Pas étonnant donc de le retrouver au marathon de Zermatt, dans les Alpes suisses. (Photo: DR)

Amoureux des montagnes, Philippe Heisbourg a couru le marathon de Zermatt, en juillet 2019, au pied du Cervin. Une course particulièrement exigeante, mais dont il garde des souvenirs très forts.

Fondateur de BHB & Partners, il y a moins de deux ans, Philippe Heisbourg (38 ans) est un expert financier spécialisé en fusions et acquisitions. Mais c’est aussi un sportif accompli qui cumule la course à pied et l’alpinisme.

C’est donc en passionné des montagnes qu’il pratique généralement la compétition. Pas étonnant, dès lors, de voir à son palmarès deux Jungfrau Marathon et un marathon de Zermatt, tous dans les Alpes suisses.

«Les sommets m’attirent comme un aimant», raconte-t-il sur le ton de la passion. «Courir entre ces montagnes me procure à chaque fois des émotions très fortes.» Pas uniquement des douleurs dans les mollets, donc, alors que ce type de parcours n’est pas accessible à tout le monde.

Courir entre ces montagnes me procure à chaque fois des émotions très fortes.
Philippe Heisbourg

Philippe Heisbourg fondateur et partnerBHB & Partners

En juillet 2019, il se rend donc plein d’entrain au pied du Cervin. «Le marathon de Zermatt est une course vraiment difficile», explique-t-il. «L’essentiel de la course se fait en montée.» On confirme: selon , entre le départ à Saint-Nicolas et l’arrivée à Riffelberg, le dénivelé positif est d’environ 1.500 mètres.

Et comme si cela ne suffisait pas, Philippe a opté pour le bonus: 3 kilomètres supplémentaires et un nouveau dénivelé de 500m pour atteindre l’arête du Gornergrat, à 3.000 mètres d’altitude.

«C’est une des régions où on recense le plus de sommets de plus de 4.000m. Courir en voyant le Cervin (qu’il a grimpé en tant qu’alpiniste, ndlr) sur l’ensemble du parcours reste un magnifique souvenir.»

Courir à Zermatt, c’est se retrouver entouré de sommets de plus de 4.000 mètres, témoigne Philippe Heisbourg. (Photo: DR)

Courir à Zermatt, c’est se retrouver entouré de sommets de plus de 4.000 mètres, témoigne Philippe Heisbourg. (Photo: DR)

S’il court depuis l’âge de 20 ans, c’est peu à peu que le Luxembourgeois a découvert les longues distances. Son premier marathon était à New York en 2013. Mais, même sur le territoire grand-ducal, il n’hésite pas à se concocter des parcours de plus de 50km.

«L’an dernier, après le premier confinement, nous avons organisé une course privée avec quelques amis entre Luxembourg et le lac de la Haute-Sûre.» Un itinéraire long de 55km pour lequel il a démarré à 5h du matin afin de pouvoir être présent au barbecue le midi.

«Mon autre grand coup de cœur, au Luxembourg, est le tour du lac de la Haute-Sûre», raconte-t-il, toujours aussi enthousiaste. «Il fait entre 50 et 55km en mode trail, avec 1.800 mètres de dénivelé.» Il précise, pour les amateurs, qu’il peut être divisé en trois étapes pour le rendre accessible à tous. Et profiter des points de vue qu’offre ce parcours exigeant.

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Running, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité du running au Luxembourg.