Petit Bambou
Dirigeant: Benjamin Blasco
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Activité: application de relaxation
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Langue: français
D’où vous est venue l’idée de votre start-up?
Benjamin Blasco. - «En discutant de ma récente découverte de la méditation de pleine conscience avec mon ami Ludovic, nous avons réalisé qu’aider cette pratique à se développer en étant plus accessible et à s’ancrer dans nos vies passerait sans doute par le support du digital et du smartphone.
Cela rejoignait notre envie d’avoir un impact plus important sur la vie des gens et sur la société: le bonheur et la santé sont des thèmes si cruciaux pour notre monde. Nous nous sommes donc lancés pour développer une app mobile, Petit Bambou, pour accompagner une pratique régulière de la méditation.
De l’idée à sa concrétisation, il n’y a qu’un pas... et pourtant. Quel a été l’élément déclencheur de votre aventure entrepreneuriale?
«Le nombre croissant de burn-out autour de nous, de ‘crises de la quarantaine’, mais aussi de stress, d’insatisfaction chronique… nous a interpellés: comment aider le plus grand nombre à prendre soin de soi, soin de son mental, en entraînant son esprit et en ne faisant rien pendant quelques minutes par jour? Chacun de nous a les ressources en soi, qui ne demandent qu’à être cultivées.
Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer sa start-up?
«Les qualités qui ont été clé dans notre aventure (sans pour autant dire qu’elles le seraient pour chacun) sont probablement la passion, la détermination, l’extrême focalisation sur l’exécution. Mais ce sont sans doute les qualités humaines propres à l’équipe (bienveillance, confiance, écoute, humour, humilité) qui nous ont aidés à parcourir ce chemin tortueux qu’est la vie d’une start-up avec la meilleure équipe du monde.
On entend souvent qu’il est essentiel de faire des erreurs. Qu’en pensez-vous?
«Se lancer dans l’entrepreneuriat à 40 ans sous-entend que j’ai déjà fait beaucoup d’erreurs dans ma vie professionnelle et beaucoup appris de celles-ci. Mon associé Ludovic (ayant, lui, une longue expérience de l’entrepreneuriat) et moi avons donc partagé nos erreurs et nos apprentissages pour avancer vite et de façon harmonieuse et fluide sur ce projet.
Nous avons évidemment fait de nombreuses erreurs, mais je crois que nous avons surtout intégré et démontré que c’est la qualité du rebond qui détermine la trajectoire de notre projet, qui vient de dépasser les trois millions d’utilisateurs dans 40 pays.»
UFT
Dirigeant: Luc Theisen (key accounts)
Site:
Activité: plate-forme de mobilité via les transports publics
Linkedin:
Langues: français et anglais
Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer sa start-up?
Luc Theisen. - «Le plus important, c’est d’être convaincu par ce qu’on aimerait faire et puis se lancer sans hésiter. En tant qu’entrepreneur, vous allez devoir trouver, au quotidien, des solutions à tous les problèmes qui vont se présenter à vous.
C’est ça, l’esprit entrepreneurial: affronter les difficultés et trouver des solutions. Pour cela, il faut avoir un esprit combatif et s’entourer de personnes motivées, qui tiennent la distance. Il faut être convaincu par le projet et s’investir à 100% dans l’aventure. C’est l’engagement de toute une équipe qui compte.
Avez-vous un conseil à donner à celles et ceux qui hésitent encore à se lancer?
«Créer son entreprise est un vrai parcours du combattant, et cela nécessite beaucoup d’efforts et d’investissement personnel. C’est pour cela qu’un premier conseil est d’avoir une équipe ou au moins un co-fondateur. D’abord, cela vous permet d’évaluer le potentiel de votre idée. Si vous arrivez à convaincre vos futurs collaborateurs, vous êtes déjà sur le bon chemin.
Ensuite, cela vous facilitera la tâche pour trouver des investisseurs, qui préfèrent miser sur la complémentarité de toute une équipe plutôt qu’un ‘combattant solitaire’. Un autre conseil, c’est de rencontrer les différentes institutions, qui vous soutiendront, et aussi d’échanger avec d’autres fondateurs. Ils ont généralement les mêmes préoccupations que vous et pourront vous donner de précieux conseils.
On entend souvent qu’il est essentiel de faire des erreurs. Qu’en pensez-vous?
«Bien sûr, les erreurs sont humaines et elles vous font avancer. C’est en faisant des fautes qu’on apprend. Souvent, votre première idée n’est pas définitive. Elle vous montre la direction, mais il faut ensuite la faire évoluer.
Pour réussir, il faut toujours essayer de nouvelles solutions, tester différentes méthodes et savoir aussi prendre des risques. Comme nous avons coutume de le dire chez les ingénieurs: ‘Qui agit intellegit.’ Il est aussi important d’analyser et comprendre les origines de ses erreurs pour ne pas les reproduire et s’améliorer.»
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