Le managing partner de Parkpine Capital, Ahmed Shabana, organisera la venue de 100 VC américains en octobre au Luxembourg. Une première en Europe. (Photo: DR/Paperjam)

Le managing partner de Parkpine Capital, Ahmed Shabana, organisera la venue de 100 VC américains en octobre au Luxembourg. Une première en Europe. (Photo: DR/Paperjam)

Le managing partner de Parkpine Capital, Ahmed Shabana, était de passage au Luxembourg mercredi à l’ICT Spring. L’occasion d’évoquer la première conférence des VC américains au Luxembourg, les 21 et 22 novembre à Belval.

En avril, en visite à San Francisco, le ministre des Finances , le CEO de la Lhoft et le managing partner de Parkpine Capital Ahmed Shabana, ont finalisé un accord qui verra le premier sommet des venture capitalists américains en Europe être organisé au Luxembourg les 21 et 22 novembre à Belval. Une fois par an jusqu’en 2022.

M. Shabana, qu’est-ce que ce format de conférence de VC américains?

Ahmed Shabana. – «Nous voulions développer de nouveaux investissements, plus élevés. Nous avons réuni venture capitalists, business angels, spécialistes du private equity et autres experts pour organiser un cycle de conférences, partout sur la planète. Ce sera notre première conférence en Europe, au Luxembourg, cet automne. L’an dernier, à Mexico, Bali ou Dubaï, nous avons investi 25 millions de dollars dans une dizaine de sociétés. Ce qu’il faut comprendre, c’est que derrière, les start-up sont mieux connectées aux VC américains et peuvent espérer jusqu’à cinq fois plus, assez vite.

Et comment ça marche? Les start-up arrivent, vous discutez?

«Non, nous allons lancer une plate-forme où les start-up pourront s’inscrire, quelle que soit leur origine géographique, puisque cette conférence est européenne. Nous bookons un rendez-vous avec celles qui auront réussi à nous convaincre. Franchement, la discussion, c’est combien de parts pour quel montant. Et nos avocats et conseillers sont là pour ficeler tout cela très rapidement.

Il y a des Européens qui savent très bien se vendre, mais nous n’avons pas forcément la même mentalité que les entrepreneurs américains...

«Un pitch, c’est un pitch, où que vous soyez sur la planète. Si vous êtes timide, tant pis pour vous. Le marché éliminera les timides! Un autre que vous saura se vendre, ne vous inquiétez pas. Nous espérons signer une trentaine de deals. L’envergure dépendra des projets. Et il n’est pas rare que nous dépensions seulement 50% d’une somme globale. Un deuxième tour peut amener la deuxième partie. Globalement, nous restons dans les projets de trois à sept ans.»