Comme il l’avait annoncé et comme ses deux derniers prédécesseurs, Guillaume Pepy n’effectuera pas de troisième mandat et quittera l’entreprise avant l’ouverture à la concurrence. (Photo: archives Paperjam)

Comme il l’avait annoncé et comme ses deux derniers prédécesseurs, Guillaume Pepy n’effectuera pas de troisième mandat et quittera l’entreprise avant l’ouverture à la concurrence. (Photo: archives Paperjam)

Arrivé en 2008 à la tête de la SNCF, Guillaume Pepy a indiqué ce jeudi matin sur BFM TV qu’il ne serait plus à la tête de l’entreprise l’an prochain.

Guillaume Pepy n’a pas changé d’avis. En expliquant ce jeudi matin, face à Jean-Claude Bourdin, qu’il quitterait la tête de la SNCF en fin d’année, il confirme ce qu’il avait déjà dit dans une tribune libre aux Échos, le 20 mars: qu’il ne se représenterait pas pour un troisième mandat.

Quasiment dans les mêmes termes, en mars, M. Pepy disait: «Servir la SNCF et ses clients, c’est le plus beau métier possible et j’ai la chance de l’exercer pour mon pays depuis onze ans. Mais je ne souhaite pas faire le mandat de trop.»

Ses deux derniers prédécesseurs, Louis Gallois et Jacques Fournier, avaient aussi renoncé à un troisième mandat.

C’est au gouvernement de désigner son successeur. Et pour l’actuel PDG du groupe qui transporte neuf millions de personnes chaque jour, des candidats en interne sont de nature à pouvoir rivaliser avec des personnalités externes.

TER à améliorer et ouverture à la concurrence

En avril, pour le JDD, il avait indiqué se réjouir de l’intérêt des 12 régions françaises, dont le Grand Est, pour le train, avec le renouvellement des conventions sur l’organisation du TER. Dans le Grand Est, le tronçon Nancy-Luxembourg pose régulièrement des problèmes.

Avant l’été, le président de la Région, Jean Rottner, avait annoncé un certain nombre d’investissements pour moderniser les TER et tenter d’améliorer le service.

Le départ de M. Pepy intervient aussi au moment de l’ouverture à la concurrence. «La SNCF est mobilisée pour gagner ces appels d’offres. Nous ferons tout pour y parvenir en nous appuyant sur trois forces: la compétence des cheminots, l’engagement des salariés et notre capacité à innover», .

Parmi ses annonces les plus intéressantes, M. Pepy a promis la mise en service de quinze trains à hydrogène en partenariat avec Alstom.